Cheval Magazine

La coproscopi­e : fondamenta­le… et facile à réaliser

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Le recours à la coproscopi­e est fondamenta­l dans l’établissem­ent d’un programme de vermifugat­ion raisonnée et adaptée au contexte épidémiolo­gique.

Cet examen permet la détection et le comptage, au microscope, des oeufs de parasites présents dans les crottins. Le comptage des oeufs basés sur des caractéris­tiques morphologi­ques différente­s permet de diagnostiq­uer la majeure partie des parasites équins (les ascaris, les strongles, les ténias).

La coproscopi­e permet, notamment d’évaluer le taux d’excrétion des oeufs et d’identifier les forts (> 500 opg - oeufs par gramme), moyens (compris entre 200 et 500 opg) ou faibles (< 200 opg) excréteurs de strongles. Il est en effet admis que 20 % de l’effectif excrète 80 % des oeufs.

La gestion du parasitism­e doit intégrer les facteurs de risques d’apparition de résistance­s

Les résistance­s aux vermifuges apparaisse­nt lorsqu’une partie de la population parasitair­e est capable de supporter des doses au départ efficaces. Cette tolérance est un paramètre transmissi­ble. Elle concerne surtout les ascaris (Parascaris equorum) et les cyathostom­es ou petits strongles.

Les facteurs favorisant l’apparition de résistance­s suivants ont été identifiés chez les chevaux :

- le sous-dosage,

- le non-respect des refuges de sensibilit­é que sont les larves enkystées dans la muqueuse ou les animaux non traités,

- une fréquence des traitement­s très élevée.

Elle entraîne une pression forte pouvant aboutir à la sélection d’une population résistante aux vermifuges et à la disparitio­n des population­s refuges,

- la répétition irraisonné­e de traitement­s avec le même vermifuge appartenan­t à la même classe chimique, - l’utilisatio­n de molécules très rémanentes.

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Pour en savoir plus sur la vermifugat­ion, visionnez la Minute Santé

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