Protéger les troncs

Par manque de d’herbe, les chevaux ont tendance à s’attaquer à l’écorce des arbres, ce qui les condamne lorsqu’elle est arrachée sur tout le tour. Vous remarquerez qu’ils préfèrent les essences à écorce tendre comme le frêne. Une protection faite de grillage disposée autour du tronc est alors nécessaire sur une hauteur d’au moins 1,80 m, en prenant également soin de couvrir les racines à la base des troncs. Ne serrez pas le grillage contre le tronc, ce qui limiterait sa croissance. Autre protection : disposer en biais tout autour du tronc des perches de bois qui empêchent les chevaux d’avoir accès à l’écorce. Pour maintenir l’ensemble en place, vous pouvez l’entourer avec deux à trois rangs de fil de fer fixé sur les perches avec des clous cavaliers (crampons). C’est efficace, facile à mettre en place et à déplacer.

Complémenter avec du foin

Dès que la hauteur du tapis végétal surpâturé est descendue au-dessous de 5 à 7 cm, retirez les chevaux pour permettre à l’herbe de pousser. Mais si, pour des raisons pratiques ce n’est pas possible, vous pouvez complémenter leur alimentation chaque jour avec du foin, en mettant un peu plus de tas que de nombre de chevaux. Ainsi tous ont accès, au foin, même si les dominants chassent les autres. Autre solution, laisser dans la pâture un distributeur collectif de foin, ce qui limite les servitudes quotidiennes.

Ramasser les crottins

Pour éviter la prolifération des parasites rejetés par les chevaux, il est conseillé (mais fastidieux) de ramasser les crottins. Notez que la pluie a tendance à les liquéfier, le sol se chargeant ensuite de les absorber. Les insectes coprophages comme les bousiers jouent un rôle important dans le recyclage des matières organiques, dont les crottins des chevaux. Un traitement excessif de vermifuges modifie les crottins, ce qui entraine une mortalité importante des insectes coprophages. Le processus naturel de dégradation des crottins s’en trouve réduit.