Des débuts très « complets »

Originaire du Sud-Ouest, Marie-Charlotte Fuss commence à monter à l’âge de 6 ans dans une écurie spécialisée en concours complet : « ils ne voulaient pas me prendre en cours avant car je ne connaissais pas ma droite et ma gauche », se souvient la cavalière. Les cours sont donnés par un ancien écuyer du Cadre Noir de Saumur, avec qui elle apprend la rigueur et se forge des bases solides. « Là-bas, tu ne peux pas trouver de mauvaises excuses », explique son père, « si tu n’as pas envie de faire un effort, tu sors ». Des années d’apprentissage qui ont laissé à la jeune femme une belle ligne directrice, celle « d’apprendre à faire les choses bien et à tout donner dans ce que l’on fait. Ça m’a aussi appris le respect des poneys et des chevaux. C’est une philosophie que j’espère avoir encore aujourd’hui . » Elle démarre les compétitions de concours complet, sa famille achète alors une ponette pour tourner en club 2 et club 1. Les bons résultats mènent Marie-Charlotte sur le circuit poney, où elle débute les As. La passion est en marche et ne va plus la quitter jusqu’à atteindre ses premières épreuves internationales en 2013, avec Sillas de la Née (2003, Wurttemberger). Elle intègre la même année la première promo du sport-étude de Maxime Livio, qui deviendra son modèle et son mentor, de par la qualité de la relation qu’il entretient avec ses chevaux. Ce qui l’attire dans cette discipline ? Le côté triathlon ! « J’ai commencé par ça et je n’ai jamais eu envie de changer après. Les sensations que l’on a sur un parcours de cross, on ne les retrouve pas sur un parcours de CSO. »