CONFINEMENT, ACTE 2
Depuis le 30 octobre, notre pays vit un nouveau confinement, afin d’enrayer la deuxième vague du coronavirus. Une fois encore s’est posée la question de la gestion des chevaux. La Fédération française d’équitation a interpellé le gouvernement sur le bien-être animal. Plusieurs choses ont été dites, au niveau national et régional. Le Ministre de l’Agriculture, Julien de Normandie, a déclaré que les propriétaires de chevaux pouvaient se déplacer « au-delà d’1 km en cochant la case “consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance” sur l’attestation. Les centres équestres ne peuvent pas accueillir du public. Les propriétaires (et les cavaliers des équidés pris en pension dans ces centres) sont autorisés à s’y rendre pour aller nourrir, soigner ou assurer l’activité physique indispensable à leurs animaux. » À l’heure où nous écrivons ces lignes, le décret officialisant les droits des propriétaires d’équidés n’a pas encore été publié. En région, les différents Comités régionaux d’équitation se sont eux aussi mobilisés. Certains ont obtenu que les cavaliers de club puissent se rendre à l’écurie pour s’occuper des poneys et chevaux, à raison de 2 cavaliers par équidé, comme en Île-de-France. Des demandes dans ce sens ont également été faites en Occitanie, Centre Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine. Dans le Grand Est, le CRE a notamment demandé à ce que l’enseignement de l’équitation puisse être possible pour les mineurs, dans la limite de 6 personnes. Rendez-vous sur notre site internet, www.chevalmag.com, pour suivre l’évolution de la situation.