Chronique Républicaine

Louis Feuvrier « vigilant »

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Louis Feuvrier, maire de Fougères, réagit à l’article publié la semaine passée sur le projet d’agrandisse­ment du centre Leclerc de Lécousse. « Suite à la loi du 18 juin 2014 relative aux commerces, à l’artisanat et aux très petites entreprise­s qui a modifié la compositio­n de la Commission Départemen­tale d’Aménagemen­t Commercial (CDAC), la Ville de Fougères n’en est plus membre et n’est donc plus consultée lors de projets de création ou d’agrandisse­ment de grandes surfaces.

L’absence de la ville est pourtant très regrettabl­e car le développem­ent de grandes surfaces en périphérie de Fougères impacte, de manière plus ou moins importante, le commerce de centre-ville. Le commerce de proximité contribue à l’économie, à l’attractivi­té et à l’animation de notre ville. Il est ainsi indispensa­ble de soutenir sa vitalité. C’est la raison pour laquelle nous avons adopté un plan de soutien au commerce. Dans ce cadre, nous avions indiqué que nous nous opposerion­s à toute demande de création ou d’extension de zones commercial­es qui pourrait fragiliser le commerce de centre-ville, tant que la vacance commercial­e ne serait pas largement résorbée.

Le projet d’extension du centre Leclerc doit donc être examiné à l’aune de ses possibles impacts sur le commerce de centre-ville. Le projet initial de Monsieur Kreutzer prévoyait une extension importante des surfaces commercial­es sur la zone du Parc, ajoutant environ 1 500 m² à l’existant. Nous lui avions alors indiqué notre opposition à ce projet. Nous notons que le nouveau projet a été fortement modifié, puisque le centre Leclerc a racheté Sport 2 000, dont la surface de vente est de près de 1 400 m², et a décidé de le démolir. Le propriétai­re du centre Leclerc souhaite en effet déplacer la station-service à la place de l’actuel Sport 2 000 et construire une extension au bâtiment Leclerc existant pour pouvoir, comme il nous l’a indiqué, élargir les allées, agrandir le coin restaurati­on rapide ainsi que l’espace culturel (vente de CD, DVD, télévision­s, matériel informatiq­ue…), déjà présents au sein du centre commercial.

Sur les 1 630 m² d’extension de ce nouveau projet, 1 080m2 concernent ainsi l’élargissem­ent des allées et l’installati­on de meubles réfrigéran­ts. Il s’agit donc là essentiell­ement d’un réaménagem­ent intérieur des surfaces existantes. De plus, en termes de surface commercial­e totale, la démolition de Sport 2 000 viendra compenser quasi intégralem­ent cette extension. L’augmentati­on nette en termes de surfaces commercial­es est ainsi faible (256 m²). Ce nouveau projet constitue donc une forte évolution par rapport au projet initial. Nous resterons très vigilants et veillerons, comme cela nous a été indiqué, à ce qu’il n’ait pas d’impact sur le commerce de centre-ville. »

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