Grogne en temps contre les ordonnances Macron
Grogne sociale, acte II. Jeudi 21 septembre, neuf jours après la première manifestation, ils étaient à nouveau une centaine, place Aristide-Briand, à braver la pluie pour s’opposer « aux ordonnances Macron et aux lois régressives de ces dernières années », lance, au micro, Michel Payen de la FSU. « Le combat continue contre une loi Travail XXL, une loi non pas pour l’emploi mais au profit des grandes entreprises », assène Françoise Payen pour la CGT Pays de Fougères. Pour les différentes organisations présentes (CGT, FSU, Solidaires, Alternative libertaire), « les mesures prises depuis le début du quinquennat vont dans le même sens : toujours moins pour les salariés, précaires et les retraités ; toujours plus pour les actionnaires et les riches ». Mardi 26 septembre, c’est la CFDT qui s’est mobilisée devant les grilles de la sous-préfecture. Une délégation menée par Séverine Heulot (union locale de Fougères) et Aurélie Louvion (union locale de Vitré) a été reçue par le représentant de l’État. Leurs inquiétudes tournent autour de la délégation unique qui va « bafouer la confiance dans les acteurs du dialogue social », le CDI de chantier et les ruptures conventionnelles collectives. Jeudi 28 septembre, ce sera au tour des retraités CGT et FSU de se mobiliser « contre la revalorisation insuffisante des retraites, la baisse des APL et l’augmentation de la CSG ». Ils donnent rendezvous à 17 h devant la sous-préfecture.