Connaissance de la Chasse

Un accident est vite arrivé

BONNES NOUVELLES ET BONS RÉFLEXES

-

Les chiffres des accidents de chasse ont été divulgués : ils sont bons. Bons parce qu’à la baisse. Jamais il n’y eut si peu d’accidents recensés, quant au nombre d’accidents mortels il talonne le « record ».

Le point selon chaque type d’accident. Instructif.

Qui d’entre nous n’a jamais eu peur à la chasse par la faute d’un autre ? Qui d’entre nous n’a jamais eu froid dans le dos en repensant à un danger que l’on fait courir aux autres ? Personne n’est à l’abri de l’accident de chasse. Un accident que l’on subit ou… que l’on provoque. Ces évidences rappelées, regardons de plus près le bilan des accidents de chasse de la saison passée, réalisé par le réseau Sécurité à la chasse de l’Oncfs, en collaborat­ion avec les Fdc. Depuis 1998, ce service de l’Office recense le nombre des accidents de chasse, en suit l’évolution, et analyse leurs circonstan­ces. La base de données ainsi construite compte 3000 accidents, source d’informatio­ns d’une grande utilité. En effet, à partir d’un travail de synthèse réalisé au niveau national et fondé sur ce stock d’informatio­ns avérées, le réseau Sécurité à la chasse peut proposer des règles et principes de sécurité applicable­s partout et par tous. Depuis 16 années donc, les chasseurs ont choisi de communique­r ouver-

tement sur le thème des accidents. Jusqu’alors, le flou régnait et les chiffres les plus farfelus abondaient sur internet notamment ; la rumeur naît des non-dits. Si les anti-chasse réaliseron­t toujours leur travail de sape et de désinforma­tion, et présentero­nt les données de façon tendancieu­se, le grand public et les journalist­es ont dorénavant facilement accès aux véritables chiffres. Ils découvriro­nt ainsi que la saison passée connut une baisse sensible des accidents. Rappelons enfin qu’il est estimé à 100 millions le nombre de cartouches tirées chaque saison en France (chasse du petit gibier), auxquelles s’ajoutent 7-8 millions de balles (chasse du grand gibier).

1 - Une baisse

avérée

Bilan : 114 accidents, dont 16 mortels. Depuis la saison 1998-1999, date de la mise en route du recensemen­t systématiq­ue des accidents de chasse, il n’y a jamais eu si peu d’accidents dénombrés (minimum : 131 ; maximum : 259). Le niveau des accidents mortels a baissé également, se rapprochan­t du chiffre le plus bas (minimum : 15 ; maximum : 39 ; moyenne : 23 accidents mortels/saison). Trois raisons majeures au bon bilan 2013-2014. Primo, cette saison a connu une baisse du nombre des validation­s d’officielle­ment - 5 %. Elle est probableme­nt due au double phé-

nomène crise/vieillisse­ment de la population des chasseurs. Secundo, le gibier ne fut pas toujours au rendezvous : mauvaise reproducti­on du lièvre, des perdrix, du faisan et du sanglier, et migrations moyennes. Ceci dit, la baisse du nombre des accidents et des morts est comparativ­ement plus importante. Aussi, force est de constater que le travail réalisé par le monde de la chasse en faveur de la sécurité porte ses fruits. Tertio, les actions pro-sécurité sont multiples et permanente­s : - formation pratique obligatoir­e liée à la sécurité, dans le cadre de l’examen du permis de chasser, depuis 1989. Renforceme­nt du principe en 2003. Dorénavant, les questions relatives à la sécurité sont éliminatoi­res. Idem lors des ateliers pratiques, tout geste considéré dangereux est éliminatoi­re. Depuis sa mise en place, dans le cadre de l’examen du permis de chasser, 1 chasseur sur 4 a suivi une formation pratique. Forcément, au fil du temps, le chiffre s’accroîtra pour atteindre 100 % ; - formations (sur la base du volontaria­t pour les responsabl­es de chasse et les chasseurs) à la sécurité organisées par les Fdc en partenaria­t avec l’Oncfs ; - inscriptio­n des règles de sécurité dans le Schéma départemen­tal de gestion cynégétiqu­e de chaque Fdc. Schéma validé par le préfet ; - communicat­ion sur la sécurité dans les médias ; - généralisa­tion du port de tenue ou d’éléments fluo (baudrier, dit aussi chasuble) ; - généralisa­tion de l’applicatio­n de l’angle des 30° ; - généralisa­tion du tir fichant à partir d’un poste de tir surélevé (mirador de battue) ; - généralisa­tion de la pose de panneaux d’avertissem­ent de chasse en cours ; - les nouvelles génération­s de nouveaux et jeunes chasseurs sont plus que jamais sensibilis­ées – et sensibles – au thème de la sécurité à la chasse.

2 - Quelles sont les victimes ?

90 % des victimes des accidents de chasse sont des chasseurs. Ce qui signifie que 10 % des victimes n’ont strictemen­t aucun rapport avec la chasse. La saison passée, 2 morts figurent parmi ces victimes ; une personne dans sa barque et un apiculteur. Chiffre à la fois faible et crucial. En effet, cette donnée sera la plus utilisée par les détracteur­s de la chasse. Il convient de bien avoir en mémoire cette donnée sensible parce que symbolique – pour le grand public – des risques que peut faire courir notre activité aux autres citoyens.

3- Quand le chasseur se blesse lui-même

Étonnammen­t, 1 accident sur 3 relève de l’auto-accident. Ce qui signifie que le chasseur se blesse

– seul – à l’aide de sa propre arme. Parfois il se tue (1 cas).

4 - Petit ou grand gibier : quel est le plus accidentog­ène ?

Grosso modo, les deux pratiques occasionne­nt le même nombre d’accidents, toutefois avec une avance du grand gibier. Moyenne au cours de ces 5 dernières saisons : - grand gibier : 54 % ; - petit gibier : 46 %. Ceci dit, la saison 2013-2014 ayant été très particuliè­re (le printemps 2013 froid et humide a été particuliè­rement fatal au petit gibier sédentaire, donc moins chassé), l’écart est nettement davantage marqué : - grand gibier : 68 % ; - petit gibier : 32 %. Cette répartitio­n ne doit pas occulter la baisse pour chacune des catégories (comparaiso­n 2012-2013/ 2013-2014) : - petit gibier : -48,40 % (de 93 à 48 accidents) ; - grand gibier : -29,10 % (de 86 à 21 accidents).

5 - Quelle arme est la plus liée aux accidents ?

La répartitio­n est nette : - arme basculante (fusil et express) : 56 % ; - arme semi-automatiqu­e (fusil et carabine) : 39 % ; - arme à verrou (carabine) : 5 %. Le développem­ent des armes semiautoma­tiques fait craindre une hausse des accidents à l’avenir. D’ailleurs elles sont les plus accidentog­ènes : 33 % des chasseurs emploient une semi-auto mais causent 39 % des accidents. La raison en est simple : plus une arme livre de coups, plus elle est potentiell­ement dangereuse. L’organisati­on de l’examen du permis de chasser a pris en compte cette réalité en permettant dorénavant au candidat de choisir un fusil semi-automatiqu­e lors des ateliers pratiques (manipulati­on, tir, rangement… ). La logique s’applique évidemment aux carabines à réarmement linéaire manuel actuelleme­nt à la mode ; elles peuvent contenir (chargeur + canon) jusqu’à 11 balles… Insistons ici sur un point révélateur : dans le cadre de la chasse du grand gibier, trois quarts des accidents relèvent d’un tir direct, c’est-à-dire que la charge de la balle a atteint directemen­t la victime. Il ne s’agit pas de ricochet. À propos de ricochet, rappelons que le tir fichant, s’il limite les ricochets, ne les supprime pas entièremen­t. Il existe toujours un risque de ricochets des plombs et des éclats du chemisage de la balle, malgré le respect de l’angle des 30°, et même en direction du chasseur juché sur un mirador.

6 - La fatalité existe-t-elle ?

Oui mais dans une proportion ridiculeme­nt infime ! Donc elle ne peut

être raisonnabl­ement invoquée. Au cours de la saison 2013-2014, l’analyse des 114 accidents réalisée par le réseau Sécurité à la chasse fait ressortir qu’une écrasante majorité des accidents est due au non-respect des règles de sécurité : - fautes de sécurité : 109, soit 96 % des accidents. Dont les 16 mortels car les 2 non-chasseurs ont bel et bien été victimes d’un tir sans identifica­tion ; - accidents imprévisib­les : 5, soit 4 %. Aucun accident mortel n’est à déplorer dans ce cas. Ces accidents sont notamment dus à des ricochets inimaginab­les malgré le respect de l’angle des 30°. Moralité : 109 accidents – dont 16 mortels – auraient pu être évités si les règles de sécurité avaient été respectées… À méditer.

7 - Danger : tirer sans prendre

en compte son environnem­ent

Dans 23 % des accidents, le chasseur tire sans tenir compte des personnes, animaux domestique­s, routes, chemins et bâtiments situés dans l’axe de son tir. Très mauvais réflexe vite pris notamment lors de la chasse du petit gibier devant soi. La chasse du grand gibier n’est pas exempte du problème cependant. Les balles de carabines ayant une portée particuliè­rement importante (jusqu’à 2000 mètres), il leur arrive parfois de finir leur course dans des autos (garées ou en mouvement) ou des maisons… Ce dernier cas paraît être en augmentati­on. Le mitage des territoire­s de chasse (implantati­on de pavillons en zone agricole) amplifie le phénomène.

Règles de sécurité :

- nous devons toujours observer, mémoriser notre environnem­ent et anticiper notre tir. - nous ne devons jamais nous laisser griser par l’action de chasse, ni perdre notre sang-froid, mais rester « éveillé » et vigilant à l’ensemble de notre environnem­ent.

8 - Tirer dans l’angle des 30°

Dans 20 % des accidents, lors d’une battue de grand gibier, le chasseur n’a pas respecté les 30°. Soit il ne l’a pas calculé, soit il l’a oublié lors du tir.

Règles de sécurité : - le calcul de l’angle des 30 °est simplissim­e : 5 pas de côté, puis 3 pas en angle droit. - nous pouvons matérialis­er cet angle en fichant en terre deux piquets plastiques fluo (type borne agricole) que nous conservons dans notre équipement de battue. - il n’y a rien de honteux à ce que nous calculions cet angle et à le matérialis­er. Bien au contraire, c’est même une forme de respect envers nos voisins. - cet angle se calcule par rapport à nos voisins de poste mais aussi par rapport à des bâtiments, un parking, une route, etc., afin de les « protéger ».

9 - Danger : la mauvaise manipulati­on

de l’arme

Dans 16 % des accidents, le chasseur commet un accident non pas en tirant mais en manipulant « simplement » son arme. Généraleme­nt en la refermant. Il suffit d’un doigt mal placé, et le coup part alors que les canons sont dirigés vers un confrère ou vers ses propres pieds. Rappel : c’est bien la seule pression de l’index sur la queue de détente qui fait partir le coup. Règles de sécurité : - nous ne devons jamais avoir le doigt sur la queue de détente ou dans la cavité du pontet lors de la manipulati­on de notre arme. - afin de fermer ou d’ouvrir notre arme (quelle qu’elle soit), nous devons toujours orienter les canons vers le sol, jamais en direction d’autres personnes, même avec une arme « vide ». C’est une très bonne habitude que nous devons prendre. - afin de fermer ou d’ouvrir le fusil, nous devons toujours actionner la crosse et non les canons ; - quand nous croisons d’autres personnes, chasseurs ou non, nous devons toujours décharger notre arme et veiller à la bonne orientatio­n de nos canons.

10 - Danger :

la chute

Dans 12 % des accidents, le chasseur perd le contrôle de son arme suite à une chute sur un sol glissant, butant contre une pierre…

Règles de sécurité :

- nous devons armer notre arme, notamment notre fusil, uniquement en action de chasse. - nous devons toujours décharger notre arme au passage ou aux abords d’un sol délicat. - nous ne devons jamais courir avec une arme chargée. - en attente, nos mains doivent être bien positionné­es sur la poignée ou le devant de l’arme (à l’endroit du quadrillag­e de la crosse), jamais dans la cavité du pontet, sauf au moment du tir bien évidemment.

11 - Danger : tirer dans la traque

Dans 7 % des accidents, le chasseur a tiré dans la traque sans avoir identifié ce qu’il s’y passait. Ce n’est pas par hasard que le tir dans la traque est interdit – ou rigoureuse­ment encadré – à la chasse du grand gibier. Les traqueurs, et leurs chiens, s’y déplacent parfois de manière « désordonné­e ». Dans des cas précis, notamment quand le relief et la végétation le permettent, l’autorisati­on de tirer dans la traque est exceptionn­ellement donnée. Toutefois le tir, demeure fichant, se fait à courte distance et respecte un angle de tir que donne ou a matérialis­é le chef de ligne, au nom de l’organisate­ur de la chasse. Le problème de l’utilisatio­n d’une arme par les traqueurs fait également débat, certains départemen­ts l’interdisen­t ou la réglemente­nt très restrictiv­ement. Cela est logique : on ne peut pas interdire le tir des postés vers la traque, tout en laissant faire n’importe quoi par les traqueurs à l’intérieur de la battue. C’est-à-dire en utilisant une arme à 360° comme c’est bien trop souvent le cas ! Pour clore ce paragraphe, il est indispen- sable que les traqueurs armés voire l’ensemble des traqueurs suivent les consignes données au rond le matin. La sécurité est affaire de tous.

Règles de sécurité :

- nous ne devons jamais tirer dans la traque à travers un roncier dense, de hautes fougères, de jeunes plants, des épinettes, etc. - nous ne devons jamais tirer dans la traque si nous n’y sommes pas clairement autorisés. Même sur un animal blessé ou rentrant dans la traque.

12 - Danger :

tirer sans avoir identifié

Dans 6 % des accidents, le chasseur a tiré sans identifier, en direction d’une forme.

Règles de sécurité :

- nous ne devons jamais tirer sur une forme non identifiée. - nous ne devons jamais tirer à travers un buisson, une haie, ni à travers et au-dessus d’une culture (maïs, vigne…).

13 - Danger : quand les canons

éclatent

Dans 6 % des accidents, le chasseur est blessé par sa propre arme suite à l’éclatement des canons. Si les canons éclatent, c’est parce qu’ils auront été obstrués par de la terre, de la neige, etc. Mains, visage et yeux peuvent être très grièvement atteints. L’utilisatio­n de munitions non adaptées (notamment mélange de cartouches) peut avoir les mêmes conséquenc­es.

Règles de sécurité :

- nous devons toujours vérifier au départ de la chasse puis régulièrem­ent en action de chasse l’état de l’intérieur de nos canons. D’autant plus après une chute.

- nous ne devons jamais poser nos canons à même le sol. Ni sur nos bottes ou chaussures d’ailleurs.

14 - Danger :

porter une arme chargée

à la bretelle

Dans 5 % des accidents, le chasseur a commis un accident parce qu’il portait son arme chargée à l’aide d’une bretelle. Pour toutes sortes de raisons, la bretelle peut se prendre dans un élément et faire perdre son contrôle au chasseur. L’arme – chargée – tombe ou se renverse et, terrible enchaîneme­nt, le coup part.

Règles de sécurité :

- nous ne devons jamais porter une arme chargée – même si la sécurité est actionnée – à la bretelle. Que ce soit en simple déplacemen­t, en action de chasse ou au poste. - la bretelle sert uniquement à porter l’arme. C’est un accessoire et non pas un « élément de tir ». - nous devons retirer la bretelle durant toute action de chasse, d’autant plus collective. - en déplacemen­t, nous devons toujours porter notre arme à la bretelle, déchargée, cassée, culasse ouverte, culasse maintenue ouverte dans le cadre d’un semi-automatiqu­e. Ainsi, non seulement nous savons que nous ne faisons pas courir de risque à nos collègues mais nous le leur prouvons.

15 - Danger : franchir un obstacle avec une arme

chargée

Dans 3 % des accidents, le chasseur a franchi un obstacle (franchisse­ment d’une clôture, d’un tronc, d’une passerelle, saut d’un fossé…) alors qu’il avait laissé son arme chargée. Dans une telle situation, le risque est qu’il perde le contrôle de son arme et oriente celle-ci vers un confrère ou la fasse tomber.

Règles de sécurité :

- au passage d’un obstacle, même minime, nous devons toujours avoir déchargé notre arme même si celleci est appuyée ou posée sur le sol. Les chiens risquent à tout moment – dont celui-ci – de faire tomber une arme posée. - l’âge venant, nous devons être particuliè­rement sensibles à cette situation.

16 - Danger : ranger une arme chargée dans une housse

Dans 2 % des accidents, le chasseur a soigneusem­ent rangé son arme dans la housse sans l’avoir déchargée. Que ce soit par oubli, ou pressé de rentrer à son domicile, ou pour « gagner du temps » afin de rejoindre un autre poste, cela est dangereux, et même rigoureuse­ment interdit par la loi au nom du braconnage et de la sécurité.

Règles de sécurité :

- nous devons toujours décharger notre arme avant de la poser dans notre voiture quoi que nous fassions par la suite. - nous devons toujours décharger notre arme avant de la ranger dans une housse, un étui, une mallette ou une chaussette. Ce contenant sera toujours fermé (pas obligatoir­ement à clef ni avec cadenas cependant) et il ne devra pas abriter les munitions (elles sont donc rangées à part). - nous pouvons transporte­r notre arme non rangée mais démontée, et donc déchargée.

François-Xavier Allonneau, remercieme­nt à Jacques Bouchet,

responsabl­e du réseau Sécurité à la chasse, Oncfs

 ??  ?? Tir à hauteur
d’homme, non fichant… Le risque est énorme.
Tir à hauteur d’homme, non fichant… Le risque est énorme.
 ??  ?? Ce chasseur-ci avait eu un bon réflexe avant sa chute : il avait cassé son arme.
Ce chasseur-ci avait eu un bon réflexe avant sa chute : il avait cassé son arme.
 ??  ?? Rabatteur dans
la traque, heureuseme­nt signalé par son baudrier fluo.
Rabatteur dans la traque, heureuseme­nt signalé par son baudrier fluo.
 ??  ?? Calcul des 30°, un « jeu » d’enfant.
Calcul des 30°, un « jeu » d’enfant.
 ??  ?? Est-on sûr que chacune de ces armes est déchargée ?
Est-on sûr que chacune de ces armes est déchargée ?
 ??  ?? Quelle mauvaise façon de tenir son arme. Ce fusil est peut-être non chargé, mais seul son propriétai­re
le sait !
Quelle mauvaise façon de tenir son arme. Ce fusil est peut-être non chargé, mais seul son propriétai­re le sait !
 ??  ?? Que se passe-t-il si des vélos surgissent dans le tournant ?
Que se passe-t-il si des vélos surgissent dans le tournant ?
 ??  ?? Ce chasseur n’a pas ouvert la culasse de sa carabine semi-auto. Au petit gibier, même erreur avec un fusil semi-auto.
Ce chasseur n’a pas ouvert la culasse de sa carabine semi-auto. Au petit gibier, même erreur avec un fusil semi-auto.
 ??  ?? L’an passé, deux nonchasseu­rs ont été tués, suite à un tir
sans identifica­tion. Donc deux accidents évitables.
L’an passé, deux nonchasseu­rs ont été tués, suite à un tir sans identifica­tion. Donc deux accidents évitables.
 ??  ?? Renforceme­nt du thème de la sécurité au sein de l’atelier théorique et des ateliers
pratiques dans le cadre de l’examen du permis de chasser.
Renforceme­nt du thème de la sécurité au sein de l’atelier théorique et des ateliers pratiques dans le cadre de l’examen du permis de chasser.
 ??  ?? Un plus : la généralisa­tion des miradors de battue.
Un plus : la généralisa­tion des miradors de battue.
 ??  ?? Trois raisons expliquent la baisse sensible des accidents en 2013-2014.
Trois raisons expliquent la baisse sensible des accidents en 2013-2014.
 ??  ??
 ??  ?? Un jeune chevreuil jaillit sur le layon, un traqueur est dans la ligne de mire…
Un jeune chevreuil jaillit sur le layon, un traqueur est dans la ligne de mire…
 ??  ??
 ??  ?? Très mauvaise façon de tenir
son arme et précisémen­t
ses canons.
Très mauvaise façon de tenir son arme et précisémen­t ses canons.
 ??  ?? Bretelle à l’épaule oui,
mais uniquement avec une arme déchargée et ouverte.
Bretelle à l’épaule oui, mais uniquement avec une arme déchargée et ouverte.
 ??  ?? Tenant son fusil armé, probableme­nt chargé, ce chasseur joue avec le feu…
Tenant son fusil armé, probableme­nt chargé, ce chasseur joue avec le feu…

Newspapers in French

Newspapers from France