L’aventure continue AVEC ALAIN JEGO
Du rêve à la réalité, il y avait un pas à franchir. La lecture de Connaissance de la Chasse
Pourtant, en 1980, lors de ma première saison de chasse, alors que j’ai 17 ans, j’occis un ragot de 87 kilos. Plus tard, avec mes trois frères, nous possédons un lot de douze chiens courants et traquons le grand gibier de notre secteur dont les effectifs ont bien progressé grâce aux plans de chasse. Je passe ensuite aux chiens d’arrêt et m’intéresse au gibier d’eau et à la bécasse. J’aurai jusqu’à six setters.
Par quel biais avez-vous découvert la chasse en Afrique ?
J’ai découvert cet univers en feuilletant un exemplaire de Connaissance de la Chasse dans un kiosque. Grâce à un encart publicitaire de l’Association des guides de chasse professionnels (Acp), j’entre alors en contact avec Bob Durieux, la secrétaire de l’époque. Elle m’indique les noms des professionnels de ma région afin que je m’en rapproche. Mais avant, je rencontre Roland Chiffray lors du Game Fair. Puis j’ai de passionnants entretiens avec Michel Maës, Michel Coatmellec et Daniel Henriot. Tous ces grands noms me parlent du métier, ou plutôt de cette passion, car on ne guide pas si l’on n’a pas un goût prononcé pour la faune sauvage et l’envie de partager cet engouement. Guider, c’est chasser pour quelqu’un sans accomplir le dernier acte mais en partageant de Aà Z toutes les émotions.
et la rencontre avec de grands noms de l’Acp ont fini par convaincre le Breton Alain Jego de se jeter à l’eau et de vivre, à son tour, son expérience africaine. Guide passionnant et passionné, il nous retrace son parcours en Rca et Bénin.
Quel déclic vous a donné envie de devenir professionnel de la chasse à l’étranger ?
Outre ma découverte dans votre magazine, j’étais en pleine restructuration professionnelle. L’heure était pour moi aux bilans et aux remises en question. À ce stade, j’engloutissais les livres des éditions Montbel. Je sentais que le moment était venu pour moi de tenter ce qui me paraissait inaccessible auparavant,