7. Mieux vaut prévenir que guérir
Votre auxiliaire va évoluer dans un milieu sauvage, et va de fait se trouver en présence de nombreux acariens, bactéries et virus qui sont autant de dangers potentiels. Il est donc impératif que son carnet de vaccination soit à jour. Sans doute est-il même judicieux d’anticiper les rappels, et de réaliser les injections 2 à 3 semaines avant l’ouverture. De la sorte, votre chien profitera de façon optimale d’un arc de défense biologique durant la saison. Ceci est d’autant plus vrai pour des vaccins de type inactivé, tels ceux contre la leptospirose et la piroplasmose, dont l’efficience n’est jamais garantie à 100 %. Ces rappels seront par ailleurs l’occasion, pour le praticien, de faire un bilan rapide de l’état général avant le début de la saison cynégétique. La même remarque s’impose concernant le vermifuge qui devra être renouvelé peu de temps avant le jour J. Vous devrez enfin penser à protéger votre compagnon contre les parasites externes, puces, tiques, phlébotomes, ou encore poux pour ne citer que ceux-ci. Tout un arsenal, collier imprégné, pipettes, spray, existe pour lutter contre ces acariens qui peuvent être vecteurs de maladies dangereuses comme la piroplasmose, l’ehrlichiose ou la leishmaniose. De retour à la maison, inspectez de façon méticuleuse votre chien afin de le débarrasser d’éventuelles tiques et autres corps étrangers (épines, épillets, graines de culture…). N’hésitez pas à renouveler le traitement de fond contre les parasites si besoin est.