106 chevreuils au lieu de 123
Cette question s’imposait d’autant plus lorsqu’on sait que le chevreuil n’emmagasine aucune réserve, contrairement à la majorité des ongulés. « C’est un cueilleur opportuniste capable de consommer une très grande palette de végétaux. Autre spécificité de l’espèce : une capacité très forte à la reproduction. » Cela signifie que la chevrette produit une très importante biomasse vivante par rapport à son poids. « En moyenne, on estime que le poids des nouveau-nés représente près de 10 % du poids de la chevrette, ce qui est colossal. La disponibilité alimentaire est donc fondamentale pour la chevrette et, par déduction, la survie de son (ou ses) petit(s). C’est d’elle que dépendront la qualité et la quantité de lait qui fournira en moyenne une augmentation de 150 à 180 g d’accroissement de la masse corporelle du faon chaque jour. Une phase qui sera déterminante dans le devenir et la survie du faon durant les sept premiers jours de sa vie. Au-delà de ce premier stade, on observe un premier changement de son métabolisme. Par la suite, même si l’on rencontre des chevrettes encore allaitantes jusqu’en octobre, le jeune sera véritablement dépendant (physiquement) des tétines de sa mère jusqu’à la période du rut (45 jours globalement). Chez