Tatouage ou puce ?
Propriétaire d’une femelle setter anglais, je souhaite lui faire faire une portée aux prochaines chaleurs. Concernant l’identification des futurs chiots, mon vétérinaire me conseille fortement la puce électronique, alors que certains de mes amis chasseurs ne jurent que par le tatouage. Pourriez-vous m’éclairer sur le sujet ? » Baptiste Chaland, Millau (Aveyron)
Rappelons tout d’abord que l’identification est obligatoire pour tous les chiens de plus de 4 mois nés après le 6 janvier 1999, autant dire désormais tous les sujets. Méthode « vieille comme le monde », le tatouage présente des avantages et des inconvénients. Principal atout, le tatouage est lisible de tous et ne nécessite donc pas de scanner. Aussi, le particulier retrouvant un chien égaré peut-il immédiatement communiquer le numéro à la SCC. Situé à l’oreille ou à la cuisse, il présente aussi l’avantage d’être indélébile (ou presque…) et peut ainsi protéger votre animal contre le vol. Inconvénient majeur, il nécessite une anesthésie pour éviter des souffrances inutiles à votre animal, et peut devenir difficilement lisible avec le temps. A contrario, la pose d’un transpondeur électronique à l’aide d’une sorte de seringue n’est aucunement traumatisante pour votre chien. Mais ce système ne pourra être lu que par un service disposant d’un capteur : cabinet vétérinaire, gendarmerie, refuge, etc. Bien évidemment, cette puce ne risque pas de devenir illisible avec les ans, mais peut parfois migrer sous la peau. Pour qui aurait de mauvaises intentions et disposerait d’un scanner, il n’est pas difficile de la repérer, d’inciser l’épiderme et de la faire disparaître… Pour conclure, sachez que le transpondeur est néanmoins le seul mode d’identification légalement reconnu aux frontières, si vous souhaitez voyager avec votre compagnon. Alors, pour une protection optimale, pourquoi ne pas conjuguer les deux méthodes ?