Connaissance de la Chasse

Les degrés de tous les risques

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Pour ce qui concerne les oiseaux, qui n’ont pas le même système digestif, le délai peut être plus souple sans être pour autant considérab­lement rallongé.

Lutter contre la proliférat­ion bactérienn­e

Deux paramètres peuvent accélérer la proliférat­ion bactérienn­e, selon que : • le projectile de chasse a perforé ou pas les viscères (la « barrière » est alors tout de suite rompue et le processus s’accélère) ; • la températur­e de la viande favorise ou non le développem­ent des bactéries. Plus il fait froid, plus le développem­ent des micro-organismes est freiné. À l’état de gel, il est même stabilisé. À titre d’indication, et d’après le Centre d’informatio­n sur les viandes (Civ), « une températur­e égale ou supérieure à 11 ° C est très favorable à la multiplica­tion des bactéries ». Dès lors, on comprend que, même sous températur­es basses, l’éviscérati­on doit intervenir le plus rapidement possible, en premier lieu sur les animaux atteints au ventre.

Refroidir la carcasse

Entre 35 °C et 45 °C, le nombre de bactéries peut doubler toutes les 15 minutes. C’est donc la températur­e ambiante qui va définir le temps d’exposition d’une carcasse éviscérée à l’air. Si elle est égale ou inférieure à 4 voire 7 °C (normes profession­nelles), on peut considérer que le processus de proliférat­ion est faible durant quelques jours. Le traitement de la carcasse éviscérée n’est donc pas nécessaire­ment urgent. Un animal suspendu en hauteur (abrité des prédateurs), recouvert d’une moustiquai­re (pour éviter la ponte de mouche) sous une températur­e basse peut ainsi rester, par temps sec, un jour sur le lieu du prélèvemen­t, comme il l’aurait été dans un local

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