Tout sur le collier de géolocalisation
COMMENT ÇA MARCHE ?
Le principe de l’emploi généralisé des colliers de géolocalisation vient d’être obtenu par la Facc. Daniel Roques, son président, décrypte cet équipement.
Le principe de l’emploi généralisé des colliers de géolocalisation vient d’être obtenu par la Faccc, avec l’appui de la Fnc. Toutefois, seul un arrêté ministériel confirmera sous peu cette avancée. Tout ce qu’il faut savoir sur cet équipement et son emploi par Daniel Roques, président de l’association. Celui-ci en profite pour faire le point sur la Faccc, et annonce de grandes festivités pour les 30 ans de l’association l’an prochain.
Collier de géolocalisation : sujet brûlant ! Voici un dossier que la Fédération des associations de chasseurs aux chiens courants (Faccc) se devait de faire aboutir dans le seul but de protéger nos chiens et d’assurer leur sécurité. Et d’éviter aussi de graves ennuis pour certains adhérents face à une application parfois très rigoriste de la réglementation par certains agents de l’Oncfs. Le texte en vigueur était très clair : les systèmes de géolocalisation ne peuvent être utilisés qu’après l’action de chasse dans le seul but de récupérer les chiens. Afin d’obtenir un assouplissement de cet alinéa, nous avons réalisé un dossier très argumenté. Dans un premier temps il fallait en effet convaincre les responsables cynégétiques du bien-fondé de notre demande. Et si le président de la Fnc abondait d’entrée dans notre sens, il a fallu convaincre. Enfin, après maintes péripéties, notre proposition est portée à l’ordre du jour du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage du 24 juillet dernier, et ce grâce à l’abnégation du président de la Fnc. Il va recevoir un accueil très favorable puisque voté à une très large majorité. Dès la publication d’un arrêté modificatif, les chasseurs pourront uti- liser les systèmes de géolocalisation en action de chasse, dans le seul but de protéger les chiens. Une grande victoire pour notre mouvement. Une fois de plus, j’ai pu mesurer la nécessité d’entretenir de bonnes relations avec les présidents des Fdc et de l’instance supérieure. Sans certains présidents fédéraux qui ont tenu à participer au conseil d’administration de la Fnc traitant de ce sujet, sans le soutien de tous les autres et l’adhésion totale de Willy Schraen, je doute fort que notre dossier, aussi bien construit soit-il, aurait abouti. Nous, associations spécialisées, ne pouvons être que force de proposition. Les ordonnateurs sont plus hauts. À nous de nous montrer crédibles et d’obtenir leur confiance. Au cours d’un ca de l’Oncfs, un président de Fdc me disait : « On ne parle que de la Faccc ! » À qui je rétorquais : « En bien j’espère. » Sa réponse positive me prouvait que nous étions sur la bonne voie. Revenons à notre collier et à la chronologie précise des évènements qui ont abouti à la généralisation de son emploi.