Que font les chasseurs ?
« La participation des chasseurs à la mise en place d’études, notamment scientifiques, est loin d’être à la hauteur de l’effort mis en place par le camp anti-chasse. Suite à la forte poussée anti-chasse à l’international, les professionnels de la grande chasse ont désormais compris qu’il était obligatoire d’agir – et non de réagir – s’ils souhaitaient préserver l’activité. À travers différentes associations de chasseurs, comme l’Aggc, qui rassemblent de nombreux opérateurs de chasse à l’international, les chasseurs ont montré une réelle volonté d’ouverture de leur territoire au monde scientifique afin de démontrer que leurs activités étaient bénéfiques pour la protection de la faune et la flore sauvages. Nous étudions actuellement différentes options qui permettront de rassembler chasseurs et scientifiques afin d’agir pour le bien commun. De plus, un questionnaire permettant de rassembler des données récentes sur la grande chasse (taille de zone, nombre de quotas, investissement financier, retombées économiques, etc.) est actuellement à l’étude et sera diffusé au plus grand nombre à travers ces associations. Enfin, à titre d’exemple, nous avons récemment répondu à une demande du groupe de spécialistes des hyènes de l’Uicn qui met à jour une base de données sur ces carnivores qui n’avait pas été actualisée depuis les années 1990. À travers l’Aggc, nous avons pu récolter de nombreuses données sur la présence ou l’absence des 4 espèces de hyènes dans 12 pays africains et dans des zones où les scientifiques n’avaient encore jamais récolté d’informations. Il est important que les chasseurs appuient ces initiatives à l’avenir. »