Gibier d’eau : adapter le marais
ADAPTER LE MARAIS
Outre la législation et la réglementation, la chasse du gibier d’eau affronte des réalités indéniables : la sécheresse, et ses conséquences (gestion de l’eau et évolution de la végétation).
Une étude encadrée par l’Oncfs recense les évolutions futures du sauvaginier. Et offre des idées d’aménagement et d’entretien des territoires.
Qu’on le veuille ou non, pour des raisons tout aussi sociétales qu’environnementales, la chasse est actuellement en pleine évolution et il ne fait aucun doute que ses acteurs ont l’obligation de s’intégrer à cette mouvance et s’adapter pour prétendre poursuivre leurs activités. Les sauvaginiers ne sont pas épargnés par cette réalité. Ils sont même, depuis quelques années déjà, en première ligne sur de nombreux sujets. Leurs pratiques, leurs périodes d’activités, leurs munitions, leur gestion des zones humides, leur liste de gibiers ont été, et sont toujours régulièrement, remises en cause.
De nombreuses concessions ont pourtant été faites au cours de ces dernières décennies tandis que de très sérieuses et récentes études scientifiques, menées par l’Oncfs, mais encore la Fnc, les Fdc, le Cicb, l’Isnea, l’Ancge, etc., apportent des preuves irréfutables sur le bien-fondé de la chasse de la sauvagine et la faculté des chasseurs à s’adapter aux fluctuations des populations de gibier. Malheureusement, les résultats des recherches et des suivis migratoires ne sont pas souvent pris en compte par les décideurs européens et français, qui s’en tiennent à des textes de lois devenus partiellement ou totalement discutables sans vouloir voir la réalité en face.