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L’histoire se déroule du côté de Vigneux-de-Bretagne, en LoireAtlantique, le 3 novembre dernier. Après une matinée de chasse, Gérald Vautrin, son fils Julien et leur ami André repartent en billebaude accompagnés de leurs drahthaars. Objectif, tenter de prélever leur toute première bécasse de la saison et, pourquoi pas, débusquer un sanglier. Longeant de chaque côté une haie peu fournie, le père et le fils sont soudain surpris par l’attitude de leurs chiens, mêlant méfiance et excitation. La surprise s’avère de taille, puisque déboule sous les cris des chiens un énorme sanglier. En chasseur aguerri, Gérald a pris la précaution de remplacer la grenaille par des balles et fait feu à trois reprises. Bien qu’il soit certain d’avoir touché la bête, celle-ci ne montre aucun signe de faiblesse et disparaît au coeur d’un épais buisson, entraînant à sa suite les chiens exaltés. Craignant pour ces derniers, les chasseurs se précipitent tout en faisant toutefois preuve de prudence. Touché d’une balle mortelle, le sanglier gît parmi les ronces. Quel constat !
Il faudra un 4×4 pour extraire le suidé du roncier, et pas moins de cinq personnes pour le charger à l’arrière du véhicule. Une fois sur la balance, la bête très joliment armée accusera plus de 213 kg. Si chaque saison des sujets imposants par leur masse nous sont rapportés, ils n’atteignent jamais un tel poids et sont la plupart du temps jeunes et peu armés. Cet animal constitue un record.