Namibie, le pays des antilopes, avec Otjiruze Safaris
Diversité et abondance de la faune font de la Namibie une destination phare. La pluie récente a transformé les territoires d’Otjiruze Safaris en paradis terrestre. Les antilopes et leurs chasses en sont plus belles.
« Le grand mâle… sur ta droite… » Fermement calée sur sa canne de pirsch, Marie-Pierre attend que l’antilope désignée dévoile son poitrail encore masqué par le méli-mélo végétal. Au-dessus des acacias, les cornes en triple spirale se balancent légèrement, ne laissant aucun doute quant à la qualité du trophée porté par ce grand koudou. Jusqu’alors impassible, le tragélaphe semble soudain détecter notre présence et s’évanouit vers les sommets. En
guide expérimenté, Werner Rogl sait qu’il n’est nul besoin de courir derrière. Les pluies salvatrices qui frappent depuis un mois la région ont amené leur lot de feuilles et de grandes herbes. Impossible dans un tel milieu de garder en permanence le contact visuel. Et si, dans la vallée, le sol est sablonneux et propice au pistage, il en va tout autrement le long des pentes rocailleuses.
Cinquante nuances de vert
« Peu importe, nous avons plusieurs jours devant nous et les koudous sont à Okawaka en densité conséquente », nous rassure le
Germano-Namibien. « C’est un animal doté d’un rare mimétisme et d’une discrétion sans égale. D’où son surnom de grey ghost (fantôme gris). Ses approches sont difficiles, mais font tout l’intérêt de sa chasse. En journée, il apprécie ces hauteurs enrochées et boisées. C’est là qu’il nous faudra revenir le chercher. » La matinée étant loin d’être finie, Werner et son pisteur Johannes nous invitent à les suivre jusqu’à un petit promontoire. La vallée s’étend à perte de vue, révélant un paysage à couper le souffle où s’étalent quelque cinquante nuances de vert. Jumelles en mains, notre guide a déjà repéré quelques oryx et impalas. Le temps n’est plus à la contemplation, mais à l’action. À l’issue d’une approche exaltante, tantôt accroupie, tantôt rampant, notre Diane aura le privilège, dès ce premier jour, de prélever un impala à face noire au trophée exceptionnel. Pour organiser son safari, Marie-Pierre, chasseresse d’origine belge, s’est tournée vers Véronique Berthault, représentante exclusive d’Otjiruze Safaris sur le marché français. Amateur elle-même de grande chasse, cette Française réside en Namibie depuis de nombreuses années, et possède une expérience cynégétique qui n’est plus à démontrer. Aussi n’est-ce pas un hasard si son choix s’est récemment porté sur Otjiruze. Créée dès