Chasser en zone habitées
Chasser avec une meute de chiens en territoire ouvert dans un contexte sociétal sensible est une activité qui nécessite discipline et exigence. Conscients du fossé qui se creuse entre les activités de la vie rurale et une société devenue essentiellement citadine, préoccupés aussi par les
dérives d’une pensée animaliste dogmatique, les veneurs ont compris la nécessité de s’adapter et d’évoluer.
La nouvelle réglementation, adoptée dès la saison passée, a abouti à la grâce des animaux de grande vènerie en cas d’abois dans des zones habitées. Ainsi, les incidents relatifs aux fins de chasse en zones urbanisées ont été à la fois extrêmement rares (5 identifiés cette saison sur 18000 journées de chasse), et parfaitement gérés par les veneurs, en conformité avec la nouvelle réglementation. à la saison passée. Mieux, ces groupuscules ont été inopérants cette saison en Bretagne, en Touraine et en Occitanie. C’est dans l’Oise et à Rambouillet que se sont cristallisées les outrances et les manipulations destinées à promouvoir l’idéologie antispéciste des animalistes. Il faut ici rendre hommage aux veneurs qui sont venus de toute part porter assistance à ces équipages, dans le souci de protéger leurs chasses et de prévenir tout incident avec des opposants totalement hystérisés.
Ces rares sabotages (moins de 1%) ont pourtant servi de prétexte à quelques dizaines d’activistes animalistes pour installer un climat d’hostilité à l’égard de la chasse à courre.