Chine : le goût de l’animal sauvage
Pangolins asiatiques et africains, éléphants et rhinocéros sont largement braconnés pour alimenter le marché asiatique, chinois en particulier. Et si la Chine participait à la protection de la faune sauvage ? Et que les autres nations l’y encourageaient au lieu de se taire… Jean-Pierre Bernon, président de l’Association des guides de grande chasse, et fin observateur, lance un appel.
Nous traversons une crise sanitaire sans précédent dont les conséquences sont catastrophiques dans pratiquement tous les domaines. L’un des rares points positifs que l’on pourrait accorder à cette crise mondiale provoquée par cette pandémie de Covid-19 est le suivant : les opinions publiques occidentales et les gouvernements occidentaux vont peut-être enfin réaliser à quel point leur attitude hyper laxiste envers les trafics d’animaux sauvages organisés par de nombreux pays asiatiques, et principalement la Chine, constitue une menace pour la planète et pas uniquement pour la conservation de la biodiversité.