Frank Vannier
Ouvrage principalement photographique de 304 pages, Maguida, Chroniques d’un pisteur blanc est l’aboutissement de près de 30 ans d’écriture tout comme celui d’un projet initié en 2013 par Frank Vannier. Mais s’il nourrit la polémique, nécessaire selon moi à la sauvegarde des animaux d’Afrique, et particulièrement des éléphants, cet album se veut au travers d’histoires de chasses, de préservation et de photographies un rite initiatique à l’égard du profane sans essayer toutefois de le convertir. « L’intégralité des bénéfices liés à sa vente est consacrée aux programmes de préservation des espèces sauvages, et notamment des éléphants, que nous pilotons ».
306 pages, grand format (24,5 x 32,5 cm), édition Premium : 450 exemplaires,
165 euros (frais de port inclus), édition Prestige : boîtage & finition luxe, quantité très limitée (50 exemplaires), numéroté, 520 euros (frais de port inclus). Rens. : xavier.vannier@ gmail.com
Et des textes sans photos pour les animer n’ont que peu d’attrait. Xavier, qui depuis s’impose dans la relève, pourra en faire son propre livre, en y relatant ses propres déclinaisons…
Savane et forêt, quelles périodes conseiller ?
La chasse est ouverte du
1er décembre au 31 mai en savane et jusqu’au 30 juillet en forêt.
Les périodes plus accueillantes point de vue climat en savane vont du 1er janvier à fin mars. Le mois de mai offre énormément de contraste pour sa verdure omniprésente et la limpidité de l’air. C’est le mois le plus sympathique pour la photo et la vision. En forêt, il est propice de chasser quand les pluies sont effectives. De mai à juillet.
Côté pratique…
Voyager sans armes devient de plus en plus fréquent pour éviter les tracasseries aéroportuaires, voire les interdictions de certaines compagnies. Par conséquent, nous mettons à disposition sur place des Brno en .375 et .416 Remington. Néanmoins, certains préfèrent leurs armes en lesquelles ils ont confiance et cela se comprend.
Pour le reste, vêtements sombres en coton plutôt kaki, deux paires de chaussures de marche, une trousse à pharmacie complète, répulsif contre insectes, torche, chapeau, lunettes de soleil et maillot de bain sont de mise. Prophylaxie anti-paludéenne et vaccination antiamarile datant de moins de 30 ans sont également obligatoires.
En guise de conclusion…
Le paradoxe entre chasse et conservation est inévitable mais grâce à nos connaissances, notre expérience, notre protection, notre gestion, en plus de notre passion, nous, guides de chasse professionnels, sommes les bergers d’un cheptel faunique extensif très diversifié, et nous savons ce que nous pouvons prélever sans nuire aux espèces animales, et donc à notre entreprise. Au Cameroun, ces « sanctuaires » gérés sur le long terme sont les derniers refuges d’un patrimoine faunique sauvage mondial. N’en déplaise à nos gouvernances, personne en Afrique ne pourra sauver la faune sans notre collaboration.