Zone300.com, le Netflix de la chasse
Fondateur du site zone300.com, Adrien Martinez nous dévoile les contours de son « Netflix français de la chasse et de la pêche ». Un service qui séduit particulièrement les 18-40 ans.
En quoi consiste le site zone300.com ? Zone300.com est le nom de notre plateforme de service de vidéo à la demande (Vod). Le concept reprend celui bien connu de Netflix, mais nous sommes spécialisés uniquement sur les thématiques chasse et pêche.
En vous acquittant d’un abonnement mensuel à coût réduit, vous bénéficiez de notre catalogue de 300 films de chasse et de pêche que nous produisons nous-mêmes ou que nous louons à d’autres productions. En s’inscrivant gratuitement, les nouveaux venus peuvent cependant parcourir librement notre site, mais aussi visionner les trois premières minutes de chaque film. L’intérêt de cette formule est de pouvoir choisir son programme à toute heure, sur n’importe quel support (smartphone, tablette, ordinateur, console et Smart TV).
Quel est le contenu de vos programmes ?
Nous avons plusieurs formats de durée, mais la majorité de nos films sont réalisés sur 30 à 52 min. Nous traitons toutes les thématiques de chasse comme de pêche, que ce soit en France comme à l’étranger.
Quel est le parcours de zone300.com en deux ans ?
En deux ans, date de notre lancement, nous avons aujourd’hui cumulé près de
86 000 visiteurs. C’est-à-dire les abonnés et les personnes qui parcourent gratuitement notre site. Ce constat nous encourage à développer notre activité. Pour ce qui concerne nos abonnés, nous notons des commentaires positifs sur la qualité de nos productions. C’est motivant et cela nous permet de mieux répondre à leurs goûts. Et c’est ce que nous tentons de faire avec les 2 à 6 nouveautés en moyenne qui viennent s’additionner chaque mois à notre contenu.
Quelles sont les thèmes les plus recherchés par vos abonnés ?
Le grand gibier est un peu plus recherché que le petit. Sans doute que l’évolution des effectifs aux courbes opposées explique cette tendance. Dans le détail, c’est prioritairement le sanglier qui est recherché et concernant le mode de chasse, c’est la battue aux chiens courants. Pour le petit gibier, la tendance va nettement aux espèces migratrices plus qu’aux sédentaires. Là encore, celles qui se raréfient séduisent peut-être moins. Enfin, concernant les destinations, il n’y a pas de préférences, chacun de nos abonnés s’inspirant, je l’imagine, de l’expérience des autres.
Ne craignez-vous pas une concurrence sur Internet ?
Nous sommes à ma connaissance les seuls à proposer de la chasse et de la pêche. D’autres étant spécialisés sur une seule thématique. Pour ce qui concerne notre production, nous sommes assez attentifs sur le contenu qu’on exploite.
Le message que nous souhaitons porter est assez éloigné du ball-trap cynégétique. Nous ne souhaitons pas montrer uniquement une action de chasse, un tir par exemple, mais bien la globalité de l’expérience (les paysages, les chiens, la convivialité, la cuisine même) à travers un film. Sur chaque vidéo, nous nous attachons à retranscrire de l’émotion. Sur ce point, nous avons une pépite intitulée « Du tir aux larmes » qui retrace le parcours d’une jeune chasseresse lors d’une approche au brocard. Une découverte pour elle que nos équipes ont su magnifier en captant une émotion sincère.