À cheval, en bateau…
Suivant les espèces recherchées, les modes de chasse diffèrent bien évidemment radicalement. Ainsi, si l’approche à cheval puis à pied est privilégiée pour le « maral », l’ibex ou le chevreuil de Sibérie, au départ de camps de base puis de camps itinérants, il en va autrement des anatidés qui se chassent à la passée le matin et le soir bien souvent au départ d’un bateau sur le célèbre delta de la Volga, ou encore des tétras que l’on chasse devant soi ou au chien d’arrêt à l’instar des perdrix et des tétraogalles.
Ceci dit, il n’est pas nécessaire d’être un cavalier émérite pour aller à la rencontre du wapiti asiatique mais il est bon de savoir que les grandes distances parcourues correspondent parfois à de nombreuses heures de cheval chaque jour. Quant au bouquetin ou ibex, par définition c’est un animal vivant sur des parois et des lieux escarpés. Une bonne condition physique est donc nécessaire car le dénivelé peut parfois être conséquent. Il en va de même pour le tétraogalle. Mais certains territoires sont plus facile d’accès.
A contrario et cela en surprendra plus d’un, la chasse des tétras-lyre ne nécessite pas de qualités indéniables de montagnards. Reste toutefois que pour les chasser au chien d’arrêt, il convient de prendre son propre compagnon, les Kazakhstanais n’en ayant pas. Optez également pour un chien confirmé car si les perdreaux tiennent bien l’arrêt, les coqs beaucoup moins.