LA PETITE BATTUE À
- La première chose à imaginer c’est de concevoir des petites battues à 10 postés au maximum. Ce qui implique de diviser le nombre habituel de participants et de multiplier les jours de chasse
- Cette petite battue nécessite 3 ou 4 traqueurs.
- Il va de soi que les talkies-walkies seront indispensables pour tous les acteurs de la chasse.
- Pour un directeur de chasse qui connaît bien son territoire et les passages habituels, il importe de garnir les meilleurs endroits, qui seront parfaitement identifiés sur le terrain, assortis de consignes de sécurité écrites, et de s’y rendre en toute discrétion, sous
10 la conduite d’un chef de ligne ou à partir d’un plan simple et lisible.
- Il faut prévoir que les regroupements indispensables au déroulement des chasses en petits comités se fassent en extérieur, selon les règles de distanciation.
- Quant au traitement des carcasses, il sera réservé à deux ou trois personnes équipées comme il se doit, pour assurer le ramassage des animaux morts, l’éviscération, et selon le cas la découpe ou le convoyage vers une chambre froide. Les conditions d’hygiène liées au traitement de la venaison seront bien sûr scrupuleusement respectées.
- Le repas traditionnel à la cabane ou au chalet est bien évidemment à oublier.
Un pique-nique tiré du sac dans une clairière, sur un dépôt de bois, un parking pourra permettre aux participants d’échanger et de retrouver un peu de convivialité, tout en gardant ses distances. Ce qui peut conduire les responsables à proposer de chasser selon un horaire adapté aux circonstances.
- La traque à 3 ou 4 n’est plus à assimiler à un rouleau compresseur. Les rabatteurs plutôt discrets privilégieront les places où se tiennent habituellement les animaux. 3 ou 4 chiens suffisent dans ces petites battues, où l’effet de meute est à bannir.
- À partir d’une organisation bien pensée, et préparée avec minutie, on pourra être agréablement surpris de l’efficacité de telles pratiques…