Connaissance de la Chasse

Quelles armes ?

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Armes blanches ou à feu ? Quels modèles, quels types ? Sujet à la fois très concret et très clivant car il existe autant de chapelles qu’il existe d’équipement­s. Sans plus attendre, entrons dans le vif du sujet…

Trois armes sont utilisées pour servir un sanglier au ferme : la dague ou couteau de chasse, l’épieu et enfin l’arme à feu. Chacune a ses avantages et ses inconvénie­nts mais en fonction des situations il faudra privilégie­r l’une plus que l’autre, pour la sécurité des hommes et des chiens. sans se faire voir. Alors que nous remontions le sang sur la neige et que nous entrions en sous-bois, il chargea comme une balle. Il fallut quatre balles de .444 Marlin pour le servir et qu’il rende le dernier soupir… Notre connaissan­ce prit elle la direction de l’hôpital et fut opérée sur le champ après avoir perdu énormément de sang.

Pour le choix de la dague, chacun y va de son avis, longueur de lame minimum, marque, poids, etc. Il apparaît cependant qu’une lame de 20 cm est un minimum, que son piquant et son tranchant se doivent d’être irréprocha­bles et vérifiés à chaque sortie. Elle peut être à simple ou (mieux) à double tranchant. Il est à noter que dans le

cas d’une dague à simple tranchant, un court contre-tranchant affûté sur les derniers centimètre­s de la lame offre une pointe qui améliore nettement le pouvoir de pénétratio­n. Elle doit également comporter comme un épieu une double garde ou barre d’arrêt également appelée croisette entre la poignée et la lame. Et l’ensemble doit être solide et robuste ! Une dague en acier d’un seul tenant dont le métal de la lame se prolonge à l’intérieur du manche est ainsi préférable. Enfin, attention aux lames trop larges plus proches du glaive que de la dague et celles trop longues. Elles pénétreron­t plus difficilem­ent entre les côtes et risquent de blesser des chiens en traversant l’animal. Aborder un ferme à la dague se fait bien évidemment plus délicateme­nt qu’avec une arme à feu. L’Ancgg indique : « Arriver toujours par l’arrière et enfoncer rapidement la dague en oblique de l’arrière vers l’avant en tournant la dague entre les côtes et vers le coeur. » L’idéal étant d’avoir pu saisir le sanglier par les soies ou l’une de ses écoutes. Celle opposée au lieu de pénétratio­n étant pour beaucoup l’idéal.

Une autre école consiste à servir lorsque cela est possible l’animal sous la gorge car il n’y a pas de problème de côtes et on arrive tout de suite dans les gros vaisseaux type carotides. Qui plus est, avec une pénétratio­n de haut en bas, on descend dans les organes vitaux, coeur et poumons.

Tout cela étant bien évidemment plus facile à dire ou écrire qu’à faire… Deux choses sont certaines néanmoins : une fois l’action engagée, il ne faut pas revenir en arrière ; quant à la précision du coup, elle est capitale.

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