Forêt-Gibier,
Depuis 2016, l’Association nationale des chasseurs de grand gibier organise des formations sur l’équilibre forêt-gibier. Le but : établir un dialogue constructif entre forestiers et chasseurs, fournir des outils de diagnostic et de suivi ainsi que des conseils de gestion destinés aux deux parties, afin de promouvoir des actions communes. La démarche de référence est consignée dans un guide pratique rédigé par Pierre Brossier (Centre national de la propriété forestière Bretagne) et Jacky Pallu (Adcgg 22), avec l’appui de la Fdc des Côtesd’Armor. Ainsi que sur une plateforme en ligne, équilibre-forêt-gibier.fr Ce travail a valu à ses auteurs
d’essence-objectif qui exige des plants de pépinière, toujours plus appétents et sensibles que les semis naturels. D’autre part, la futaie irrégulière, souvent prônée désormais, implique, sinon un traitement pied par pied, du moins par bouquet, qui rend la protection artificielle des régénérations difficilement envisageable. de recevoir le Premier Prix des Honneurs Laurent-Perrier/ Groupama en 2017.
Nécessaires aussi, une meilleure structure des populations par sexe et par classe d’âge, et la diminution des dérangements répétitifs (pression de chasse, loisirs de nature) qui provoquent stress et dépenses d’énergie, donc dégâts supplémentaires. Demain, si c’est moins, il faudra faire mieux !
Certes, de par sa nature ancestrale, le cerf élaphe est adapté aux grands espaces ouverts mais, en France et dans la plupart des pays européens, il fait désormais partie intégrante de la forêt. Tous les acteurs concernés doivent lui conserver son potentiel évolutif (effectifs viables, variabilité génétique, liberté de circulation) et travailler à une meilleure acceptation de sa présence afin qu’il franchisse l’épreuve de l’Anthropocène comme il a passé celle de la fin du Paléolithique.