E comme exploits de la bête noire

La présence du sanglier en ville n’est pas sans conséquence. Hommes, animaux de compagnie, aménagements, transports, etc., les problèmes s’accumulent. Abécédaire du sanglier urbain.

- P comme Pelouse

En zone habitée, le sanglier s’adonne d’abord à son insatiable quête de lombrics ou de tubercules. Sa préférence se porte notamment sur les pelouses. Celles des terrains de sport (football, golf…), des parcs paysagers et autres espaces verts. Les terrains privés sont également concernés. Beaucoup offrent le gîte et le couvert. Certaines compagnies n’hésitant pas à défaire de leur boutoir les grillages de protection, occasionnant un surcoût à rajouter aux frais de réfection du gazon.

- P comme Poubelle

« Si la chute des fruits forestiers, en septembre, amène directement les compagnies sur les pelouses, en l’absence de bonne glandée les sangliers se rabattent sur les poubelles en les éventrant, mais aussi sur les tas de compost et les potagers », explique Patrice Gilsoul, responsable de la destruction des sangliers urbains depuis dix ans à Liège, en Belgique.

- A comme Accident

La simple présence de l’animal, même rassasié, demeure délicate. Une masse cumulant plusieurs dizaines de kilos n’est pas sans risque pour les automobilistes qui, a fortiori, ne suspectent pas la survenue d’un tel animal sur la route. Les accidents de circulation liés à l’espèce constituent donc un vrai risque, d’autant plus en périphérie, là où les axes permettent de plus grandes vitesses, routes périphérique ou nationales.

Ainsi, Berlin, « capitale du sanglier », recense des centaines de collisions chaque année. Sans oublier les perturbations sur le trafic ferroviaire lors d’une rencontre avec l’animal.

- A comme Attaque

Vis-à-vis des autres résidents urbains, le sanglier peut constituer un danger. Les hommes et plus encore les animaux de compagnie – tels les chiens – peuvent être victimes d’attaques, parfois mortelles.

- I comme Indirect

Mais si ces nuisances générées par les sangliers sont plus ou moins connues, d’autres par voie indirecte le sont moins, telle l’histoire d’une fillette qui s’était piquée en jouant avec une seringue dans un parc. La

À Berlin ce nudiste poursuit une « voleuse » ! Une scène qui pourrait bien se répéter au vu du nombre de suidés qui se sont installés dans la capitale allemande.

1- À Barcelone, le sable des terrains de jeux pour enfants est apprécié des sangliers, posant de vraies problématiques sanitaires. 2- Les risques de collision routière sont réels, un sanglier pouvant surgir du bord de la route. 3- Parterres de fleurs et pelouses arrosées sont très appétents pour les compagnies. 4- Les sangliers les moins farouches mangent dans la main. Gare à la morsure !