Cosmopolitan (France)

... l’apéro

- Par Camille Anseaume

un apéro. On évoque la possibilit­é de parler plus tard d’un autre sujet, je propose qu’on se retrouve au troquet. On remarque que ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus, je suggère un rendez-vous au PMU – non, là c’était juste pour la rime. Bref, je troquerais sans problème vingt cafés ou dix déjeuners contre un seul apéritif. Et l’alcool n’a (presque) rien à voir là-dedans.

Tout petit apéritif

e n’aime pas l’apéro : j’adore ça. Je pensais que ça ne se voyait pas, jusqu’à ce que Cosmo m’appelle en personne pour me demander d’écrire un article sur ce sujet. Ce qui m’avait trahie ? Cette façon de proposer des apéros à tout le monde et à tout bout de champ. Pagne. Champagne. On me dit que ça serait sympa de se voir bientôt, je propose Ça a commencé vers 6 ans. L’apéro, c’était « l’heure des grands ». Ça sentait le parfum des adultes qui s’étaient fait beaux et les amuse-bouches dans le four. Ça sentait le week-end ou les vacances, le bain sur lequel on ferait l’impasse pour une fois et le droit qu’on aurait de veiller un peu tard. Il y avait l’apéro des grands, avec des verres

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