20 bougies

Comptoir des Cotonniers nous habille depuis deux décennies, et à partir de maintenant, c’est Anne Valérie Hash qui dessine ! comptoirdescotonniers.com.

La passion se conjugue avec désastre dans

« Un amour impossible » de Christine Angot (Flammarion). C’est l’histoire des parents de l’auteur, Rachel et Pierre, dans les années 50. Il est d’accord pour un enfant mais refuse de l’épouser. Rachel élève donc Christine en solo et c’est seulement une fois adolescente que Pierre la reconnaîtra. Une autofiction sans pudeur. Plus romanesque, « Comment j’ai perdu ma femme à cause du tai chi » d’Hugues Serraf (L’Aube). Luz, l’épouse du narrateur, a disparu. Soupçonné de meurtre, ce mari inquiet est emprisonné. Il réalise qu’ils ne vivaient plus rien ensemble : le soir elle se couchait tôt et le week-end, elle ne faisait que du tai chi. Une prise de conscience clé ? Explosif également, « Re-Vive l’empereur ! » de Romain Puértolas (Le Dilletante), une comédie loufoque dans laquelle Napoléon revient sur Terre de nos jours. Conservé par les eaux glaciales de la mer du Nord, il est repêché par un chalutier, puis décongelé lors d’une vague d’attentats djihadistes en France. Il se lance alors dans une guerre contre les fanatiques islamistes. Coup de coeur aussi pour « Popcorn Melody » d’Émilie de Turckheim (Héloïse d’Ormesson). Tom Elliott est le propriétaire de la dernière supérette de Shellawick, un bled paumé du Midwest. Mais un supermarché ultrabrillant s’installe juste en face. C’est le drame… Un roman plein de culot et d’humour qui met le doigt là où ça fait mal. B.K.