LA FRÉQUENCE DES ÉCHANGES
On imagine bien qu’en période de break, l’idée est de ne pas intervenir non-stop dans la vie de l’autre, notamment via les réseaux. Alors est-on obligée de se débrancher ou de « s’auto-contrôle-parentaliser » pour vivre son break sereinement ? Sonia, 28 ans, avait décidé de faire une pause de trois semaines avec son copain Florian, à un moment de sa vie où, selon elle, « les choses sérieuses commençaient : une maison, un monospace, tout ça me paraissait trop cliché et pourtant je fonçais droit dedans. Florian, je l’aime, mais il me fallait un peu de temps pour savoir si je voulais me lancer. J’ai choisi le break, mais en aucun cas avec la volonté de le quitter ». Sonia avait juste besoin de calme… Sauf qu’elle passait plus de temps à réceptionner les textos de son mal-aimé qu’à méditer. « Impossible de réfléchir tranquille. À force, cet étouffement faisait pencher la balance du mauvais côté, j’avais l’impression d’être prise en otage. Sa peur le rendait maladroit et m’interdisait de faire mes propres choix. Je n’ai répondu à aucun message, sauf une fois. C’était trop, je me suis énervée. » L’occasion de mettre les choses au clair : « On a établi une règle : on s’appelle deux fois par semaine. » L’avis de la psy : À vous d’instaurer un manuel sur mesure. Le break n’interdit pas de rester en contact, mais il est nécessaire de faire en sorte que l’un ne souffre pas en ayant l’impression que l’autre s’éclate. Si vous vous mettez d’accord sur le rythme des coups de fil et des SMS, pas de larmes ni de méninges triturées. Comment ? S’il ne vous laisse vraiment aucun répit, proposez un rendez-vous