Crack aérien
Trois heures de vol à guetter du coin de l’oeil la sublime brunette qui bouquine de l’autre côté de ma rangée. C’est décidé : je ne quitterai pas cet avion sans l’avoir abordée. À l’atterrissage, je me lève en vitesse, sors mon manteau du coffre à bagages et l’enfile en lui offrant mon plus beau sourire. « Monsieur, je crois que vous essayez de mettre mon blazer. » En effet. Reste à l’enlever, maintenant.
Julian, 28 ans