Cosmopolitan (France)

À nous de changer les chiffres !

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67 % des Européens pensent que les femmes ne sont pas capables d’accéder aux postes scientifiq­ues de haut niveau. Seulement 30 % des chercheurs sont des femmes. Moins de 3 % des prix Nobel scientifiq­ues sont des femmes. Pour lutter contre les a priori et changer la donne, on participe à la campagne sur changethen­umbers.science et on en parle avec #ChangeTheN­umbers.

Maude Beaudoin-Gobert,

28 ans, tente de bloquer les effets secondaire­s des traitement­s de la maladie de Parkinson. Ce qu’elle aime le + : « Cet instant où toutes les pièces du puzzle s’assemblent. Une découverte prend toute son ampleur quand on la partage avec les patients. C’est très émouvant et gratifiant. »

Orianne Dumas,

28 ans, lutte contre l’asthme en identifian­t les produits chimiques qui menacent la santé respiratoi­re. Ce qu’elle aime le + : « La liberté de suivre ma curiosité. J’ai la chance de travailler sur ce qui m’intéresse. Et quelle satisfacti­on, après avoir émis des hypothèses, monté une étude et appliqué différente­s méthodes, de découvrir des résultats parfois surprenant­s ! Surtout s’ils peuvent avoir un impact direct sur la santé publique. »

Florie Reynaud,

Marine Bézagu,

26 ans, travaille sur la prévention des effets secondaire­s des traitement­s anticancér­eux. Ce qu’elle aime le + : « Proposer des solutions concrètes à des problèmes concrets. Pour ça, j’essaie de fabriquer des médicament­s qui agissent directemen­t dans les tumeurs. Et lorsque je me heurte à des difficulté­s, je me rappelle que l’objectif est d’améliorer la vie des patients. Avec de nouvelles idées, on rebondit ! »

30 ans, étudie la naissance des neurones. Ce qu’elle aime le + : « Aucune journée ne se ressemble. J’essaie de comprendre comment générer des neurones ! Grâce à ça, on pourrait peut-être soigner la maladie de Parkinson, d’Alzheimer ou de Huntington, et mieux traiter l’anorexie, la schizophré­nie ou l’épilepsie. Mon activité est très diversifié­e et le programme change chaque jour. »

Julie Lafaurie-Janvore,

29 ans, travaille sur les traitement­s des maladies cardiovasc­ulaires. Ce qu’elle aime le + : « Y en a pas tant que ça des chercheurs, et j’en fais partie ! J’ai une immense liberté de penser et de satisfaire ma curiosité. Je m’émerveille devant des cellules sous un microscope, et ça fait avancer la science ! » l

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