6 valeurs sûres pour se régaler sans se ruiner.
ÉMOUVANT LA LETTRE DE QUEENIE DE RACHEL JOYCE
Queenie n’a pas vu Harold depuis vingt ans. Hospitalisée dans un service de soins palliatifs peuplé d’énergumènes en tout genre, elle lui écrit une lettre qui le décide à venir la rejoindre. Tandis qu’il traverse l’Angleterre – à pied ! – elle s’explique sur son départ soudain, vingt ans auparavant. Une histoire de destins manqués, drôle, tendre et pleine d’humanité. (Pocket, 384 p., 7,40 €)
PERVERS UN HOMME DANGEREUX D’ÉMILIE FRÈCHE
Émilie était heureuse, entre son gentil mari et son amant sexy… jusqu’à ce qu’elle tombe sous l’emprise de Benoît, un brillant écrivain comme elle. Sauf qu’il est antisémite et qu’elle est juive. Émilie vit cette relation comme une maladie. Pourquoi cela lui arrivetil ? Comment s’en sortir ? C’est ce que cherche à comprendre l’auteure en relatant cette liaison dangereuse qui a bouleversé sa vie. (J’ai Lu, 252 p., 6 €)
SENSIBLE LES PROMESSES D’AMANDA STHERS
De son enfance dorée en Italie au Paris d’aujourd’hui où il a ses enfants, ses exfemmes et ses amis, c’est toujours du même homme qu’il s’agit, qu’il s’appelle Sandro ou Alexandre. Cet amoureux si égoïste, détestable et attachant, revient dans « les Promesses » sur celles qui lui ont été faites et celles qu’il n’a pas tenues… Un portrait d’homme délicat et touchant. (Le Livre de Poche, 256 p., 6,90 €)
EMMA DE JANE AUSTEN
LE CLASSIQUE
CHAOTIQUE CHECK POINT DE JEAN-CHRISTOPHE RUFIN
À 21 ans, Maud s’engage pour une ONG dans une Bosnie en pleine guerre. Elle subit de front la violence des hommes qui l’accompagnent dans sa mission… Mais rapidement, elle parvient à détecter leurs failles et se rapproche d’eux. Une héroïne, de l’adrénaline : un bon thriller psychologique, mais aussi une aventure humaine captivante. (Folio, 416 p., 7,70 €)
SANS FILTRE UN MEMBRE PERMANENT DE LA FAMILLE DE RUSSELL BANKS
Douze nouvelles, douze façons cinglantes de raconter l’Amérique des déshérités : un ancien Marine qui braque des banques pour joindre les deux bouts, une femme qui se métamorphose en veuve joyeuse à la mort de son époux… Chacun fait ce qu’il peut avec ce qu’il a : c’est désespéré, parfois drôle, et ça sonne toujours terriblement juste. Pas de pathos, juste de l’émotion. (Babel, 240 p., 7,80 €)
Publié anonymement en 1816, « Emma » a souvent été considéré comme l’oeuvre la plus aboutie de Jane Austen. Emma Woodhouse vit seule avec son père dans une petite ville. Pour tuer l’ennui, elle joue la marieuse pour ses amies célibataires… Autour des déboires sentimentaux de cette jeune fille naïve, Jane Austen nous embarque avec ironie dans le monde provincial de l’Angleterre du xixe siècle. (10/18, 576 p., 8,40 €)