MON MEILLEUR ATOUT SEXE
Liste non exhaustive de ces outils (parfois insoupçonnés) pour encore plus de séduction et de plaisir.
Liste non exhaustive de ces outils (parfois insoupçonnés) pour encore plus de séduction et de plaisir. Par Anne Thoumieux.
Mon corps
« Ado, j’ai des seins très tôt, ils sont vite volumineux et plutôt encombrants. Je me méfie de l’effet que je produis sur les hommes, on me siffle dans la rue, on décrie mes courbes. Je rase les murs. Et mes premières fois, c’est l’amour dans le noir. Tout se déclenche quand je me mets à la danse du ventre : en me regardant onduler dans le miroir, je me trouve sensuelle. L’homme dont je tombe amoureuse et avec qui je vis aujourd’hui a tout de suite aimé mes courbes, ça a fait la différence. Dans ses yeux, je vois du désir chaque fois qu’il découvre mes seins. D’encombrants, ils sont devenus vivants. Ce qu’il préfère ? Quand j’enfouis son visage contre ma poitrine. Effet garanti. » Jane, 29 ans Et vous ? Grande, grosse, maigre, petite, avec petits seins ou larges hanches, quand on est à l’aise avec son corps, on l’apprivoise mieux. Il y a plein de choses à tenter pour se convaincre qu’il est désirable.
Si on en doute, on se met au cours de striptease ou de pole dance, on fait une séance photo nue ou tout simplement on se masturbe et on observe son intimité dans un miroir. Notre corps est beau et est fait pour le plaisir, utilisonsle !
Mon expérience
« De l’âge de 19 à 24 ans, je connais une période de séduction massive. J’enchaîne les relations sans lendemain. Je fais l’amour naturellement, et les corps deviennent des terrains d‘apprentissage. Quand je tombe amoureuse de Sébastien, il est franc : il n’a eu que trois partenaires avant moi. À moi de le guider, surtout pour les préliminaires qu’il a tendance à squeezer. Encore maintenant, je prends sa main que je guide, j’invite ses doigts à caresser, ça le rassure et ça l’excite. De mon côté, je l’observe à la dérobée pour savoir ce qui lui fait de l’effet. C’est souvent moi qui suis la plus active, qui change de position… Il y a une sorte de prise de pouvoir mais il aime ça. On est tous les deux gagnants. » Dannie, 26 ans, Et vous ? Pas besoin d’avoir eu de nombreux partenaires, l’idéal est de retenir ce que chacun de nous a appris pour le transcender. La douceur de l’un, les jeux de regard de l’autre, les préliminaires du troisième… Grâce à nos souvenirs, on a beaucoup de cartes en main.
Mon parfum
« Je suis folle de ce garçon, on est ensemble en fac de droit, mais j’ai la sensation que je suis plus accro que lui. Ce soirlà, alors qu’il vient me chercher à la sortie de l’amphi, il a l’air assez exalté, il m’avoue qu’il a senti mon parfum dans un couloir, et qu’il est resté complètement hot toute la journée. « Je t’ai cherchée, j’ai envie de toi, là, tout de suite. » On fait l’amour dans un amphi désert, cachés sous les pupitres. Tout change à partir de là. Lui aussi devient accro à notre histoire, il aime me respirer, me sentir, me perdre, me chercher. Ce n’est pas le jasmin que je porte qu’il aime, c’est un mélange de tout, de mes odeurs corporelles aussi. Il n’y a rien de mieux pour initier des jeux sexuels que d’avoir les yeux bandés, et mettre les autres sens à l’honneur aussi. » Maud, 23 ans Et vous ? L’odorat dépend du cerveau reptilien, le plus ancien et donc le plus primitif. Il peut éveiller en nous de très nombreuses sensations, notamment avec des odeurs aphrodisiaques et sensuelles comme l’ylangylang. Mais attention à ne pas trop se parfumer, pour éviter la sensation de faire l’amour dans une parfumerie.
Mon sourire
« Plutôt démonstrative et bonne vivante face à JeanFrançois, plus vieux, plus cérébral, je suis la fille qui ne veut pas se prendre la tête alors qu’il s’agit juste de faire l’amour, la chose la plus saine et naturelle qui soit. Quand on passe aux choses sérieuses, je le regarde droit dans les yeux avec un grand sourire juste quand il me pénètre. Ça le décontenance, ça l’émeut, au point de jouir de façon démonstrative. Cet instant devient un grand moment de complicité entre nous et ma joie de vivre le contamine. Plus la peine de se la jouer mystérieux, JeanFrançois se détend et m’apporte de plus en plus de tendresse. » Sandra, 28 ans Et vous ? On mise tout sur la bouche et on sourit naturellement. Si un homme voit sur notre visage qu’on apprécie, ça le rassure, en plus de le charmer.
Ma libido
« Je me fais poser un stérilet il y a six mois, plus très rassurée par la pilule et ses effets secondaires. En tout état de cause, sur moi, la pilule c’était un tuel’amour. Pour la première fois, je ressens ce qu’est vraiment la libido : une envie physique très pressante de faire l’amour. Me voilà qui saute sur mon chéri tellement je suis excitée ! Mon regain d’appétit nous installe dans une dynamique où je prends l’initiative et où je suis plus sauvage. J’ai bien plus envie, plus souvent, plus intensément… C’est un peu moi qui lui fais l’amour en quelque sorte. » Anna, 27 ans Et vous ? Sans forcément changer de moyen de contraception, il suffit parfois d’être un peu à l’écoute de son corps pour ressentir les effets de son cycle menstruel. La nature est bien faite : c’est au moment de l’ovulation que l’on est la plus sensible et facilement excitable, survie de l’espèce oblige. Alors scrutez le calendrier, vous allez être agréablement surprise !
Ma curiosité
« Je ne m’interdis rien. Faire l’amour, c’est un jeu de découvertes. Depuis que j’ai été initiée par mon premier amour à des préliminaires avec beaucoup de jeux de bouche, à chaque
nouvel amant, j’explore son corps de A à Z. Faire une fellation est un plaisir pour moi aussi car j’aime voir l’effet que mes mouvements produisent. Je mordille, je lèche par petites touches, je le laisse reprendre son souffle et je reviens avec le bout de la langue sur son sexe. Je veux tout essayer, mais sans être pressée. Récemment je tente la sodomie. Pas facile d’apprécier au départ, mais j’aime le frisson que cette zone érogène un peu interdite procure. Mon amant est doux. À un moment, je ne sais plus d’où viennent ses caresses. Très excitant. » Zada, 24 ans Et vous ? Nous sommes nombreuses à ne pas nous autoriser le plaisir à cause de freins psychologiques. Il est temps de cultiver son envie et d’apprendre à l’assumer. L’idéal est la technique de la projection : se voir en train de faire l’amour, fantasmer le moment et se réjouir d’avance. Si on rencontre un blocage que l’on veut surmonter, un rendezvous chez un(e) hypnothérapeute peut faire des merveilles ! Sinon, on passe à une autre pratique.
Mon ouverture d’esprit
« Quand je rencontre Marc, au lit, c’est bof, mais je ne comprends pas ce qui coince. Je sens que je tombe amoureuse et je veux en avoir le coeur net. Je le questionne et… il m’avoue qu’il est fétichiste et qu’il a du mal à avoir du plaisir autrement. Qu’à cela ne tienne, loin d’être choquée, je tiens à ce qu’il m’explique pour voir si on peut trouver un terrain d’entente. Il m’initie au bondage auquel je prends goût, et on tente beaucoup de choses ensemble. Talons aiguilles, latex et cordes nous inspirent pendant toute notre relation qui dure deux ans. Aujourd’hui, je garde quelques habitudes héritées de cette histoire : c’est moi qui propose à mes partenaires de les attacher ! » Lilou, 26 ans. Et vous ? Le sexe est un univers aussi vaste qu’il y a de couples et tant que tout le monde est consentant, il n’y a aucune raison de ne pas tenter des pratiques qui nous titillent, même si elles sont réputées un peu extrêmes. Il n’y a qu’à s’amuser et le plaisir vient tout seul. S’il ne vient pas, on laisse tomber.
Ma lingerie
« Un jour avec mon copain, nous allons dans un sexshop pour rigoler. Pour rigoler toujours, j’achète un soutiengorge et une culotte ouverts : le haut laisse sortir les tétons, le bas offre un accès direct à la pénétration. Hyper stimulante, cette lingerie débride mon imagination. Le pied total. Ça devient mon arme fatale : avec un nouveau partenaire que je veux épater, je dégaine un ensemble de ce genrelà (j’en ai acheté plein d’autres !). Quand je le rencontre, Sam n’a jamais testé mais ça le tente tout de suite. Avec ma culotte fendue, on ose plein de choses dès le début de notre histoire, dont faire l’amour dans des lieux publics ou presque, notamment ma cage d’escalier. Aujourd’hui, après avoir eu deux enfants, ça reste ma botte secrète quand je veux pimenter la soirée. » Marianna, 34 ans. Et vous ? Aujourd’hui le choix est vaste pour trouver de jolis dessous, sexy mais pas vulgaires, ou pourquoi pas vulgaires d’ailleurs, si l’envie vous en prend. L’essentiel est de se sentir désirable avec, et à l’aise dedans. On le fait avec plaisir et non pour faire plaisir uniquement à l’autre. String de perles, transparence, liens ou encore cuir peuvent déclencher une cascade d’images excitantes. Et pas besoin d’aller en boutique si vous redoutez les regards, Internet est idéal pour ce genre d’achats coquins.
Ma patience
« Stressée, mal à l’aise avec les mots et les actes, à 20 ans, je suis déterminée à me défaire de mes complexes. J’entame une psychothérapie et je lance un défi à mon nouveau petit copain : faismoi jouir ! On teste, on essaie, on rigole, on utilise des joujoux érotiques… bref, j’emmagasine les sensations et j’apprends à me connaître. Avec mon amoureux actuel, c’est la passion depuis le départ. À tel point qu’au bout de trois semaines de relation, nous restons enfermés tout un weekend sous la couette. Je sens qu’en me frottant pendant la pénétration cela fait monter quelque chose de différent, et en effet, les deux stimulations ensemble déclenchent d’un coup le plaisir ultime : bim ! Enfin l’orgasme ! Depuis, je cherche à l’obtenir dans d’autres positions. » Virginie, 26 ans. Et vous ? Sans s’acharner, l’idée est surtout celle que le sexe, ça se rode, ça se travaille en quelque sorte. Pour cela, l’idéal est d’observer son plaisir et celui de l’autre afin de s'accorder ensemble. C’est aussi une manière de mieux se connaître soi, même si on change de partenaire. Comprendre ce qui marche et comment ça marche, c’est déjà beaucoup de plaisir de gagné !