ÉDITO

Une amie m’a convaincue : le minimalisme n’est pas une privation mais une joie. De quoi s’agit-il ? De se défaire de l’excès, du superflu et de revenir à l’essentiel. C’est très tentant bien sûr et j’imagine à quel point je vais me sentir légère si j’y parviens… p. 109. En attendant y a du boulot. Je ne sais pas à quoi ressemblent vos bureaux, dressings ou emplois du temps mais les miens sont blindés. Photos, pots à crayons, bouquins, magazines envahissent mon quotidien ; des piles de tops – certains non portés depuis plus de dix ans – débordent de mon armoire, et mon agenda ne présente pas le moindre centimètre de blanc. Alors quoi ? Est-ce que je vis mieux pour autant ? Du coup, je me suis juré de ne pas craquer pour cet extracteur de jus. Il est certainement chiant à nettoyer, hors de prix, encombrant, il finira à la cave… Bon, j’ai cliqué. Désormais, tous les matins, je chantonne « Une poignée d’é…, une poignée d’épinards et une pomme… et une pomme verte, une petite branche de…, petite branche de céleri. » Et vous savez quoi ? C’est tout simplement délicieux, p. 158. Finalement le plaisir n’est jamais superflu… Tchin-tchin aux longs week-ends ensoleillés !