ROADBOOK : PALERME
Dormir au palazzo Lanza Tomasi
Nicoletta Polo Lanza a beau habiter dans un palais du xviiie siècle et avoir le titre de comtesse, quand elle reçoit ses hôtes, c’est en toute simplicité. Dernier domicile de l’auteur du « Guépard », l’écrivain Giuseppe Tomasi, cette majestueuse demeure est divisée en douze appartements meublés d’antiquités dont certains, dotés d’un balcon, ouvrent sur la mer. Bonus : la comtesse dispense même des cours de cuisine. À partir de 60 € la nuit. Via Butera, 28, butera28.it.
Craquer pour la mode italienne de Torregrossa Blu
Dans cette boutique, les marques italiennes casual chic font le bonheur des fashionistas habituées de la Viale della Libertà, une rue qui aligne toutes les enseignes du prêt-à-porter
transalpin comme Pinko, Max Mara ou Liu.Jo. Parfait pour une après-midi shopping. Viale della Libertà, 43, torregrossaboutique.com.
Se mêler à la faune arty du Bar Garibaldi
Tous les soirs, ce repère d’étudiants est plein à craquer. Au comptoir, on
joue des coudes pour commander un negroni, un cocktail à base de gin, vermouth rouge et Campari, auquel les barmaids ajoutent ici une touche de bourbon. Une fois installée dans un fauteuil d’un autre âge, on lie vite connaissance… Via Alessandro Paternostro, 46, bargaribaldi.com.
Dîner de poissons au Ristorante Ferro
Dans cet écrin glamour, la cheffe Chiara Marcella rend tous les soirs hommage aux produits de la pêche locale. On s’installe en terrasse, face au décor grandiose d’une place entourée de palais décatis. Dans l’assiette, linguine au loup de mer ou thon poêlé agrémenté d’une sauce à l’orange : il paradiso ! Piazza Sant’Onofrio, 42, ristoranteferro.com.
S’offrir une virée à Mondello
Sur ce ruban de sable blanc, à dix kilomètres du centre historique, les pique-niques s’avalent sans chichi le long des villas de style Liberty. Après un plongeon dans une eau bleu lagon, cap sur Latte Pa, un glacier artisanal qui propose sorbets à la pastèque, glaces au jasmin et granités citron, miam ! Viale Regina Elena, 69.
Poser ses bagages aux Indigo Rooms
Ce palazzo abrite un studio d’enregistrement et des chambres épurées où des musiciens viennent chercher l’inspiration. Les cinq copains à la tête de cette maison d’hôtes hyper créative ont même créé leur propre label musical. Le soir, ils organisent des concerts qui permettent de rencontrer les artistes résidents. À partir de 65 € la nuit. Via di Lampedusa, 23, indigorooms.it.
Découvrir la Galleria d’Arte Moderna
Cet ancien couvent est devenu un espace minimaliste qui accueille une collection de tableaux dédiée à la Sicile du xixe siècle et du début du xxe. Au rez-dechaussée, on est happé par la toile monumentale d’Erulo Eroli, « Vêpres siciliennes », qui évoque la révolte des Siciliens contre les Angevins en 1282. À l’étage, c’est plus poétique, avec les toiles maritimes de Paolo Vetri qui mettent
en scène pêcheurs et baigneurs. Via Sant’Anna, 21, gampalermo.it. S’accorder une pause à l’Ideal Caffè
Dans la famille Stagnitta, l’amour du café se transmet de génération en génération depuis 1927 ! Torréfiés sur place, les grains soigneusement sélectionnés donnent un arabica hyper corsé. À accompagner d’une glace à la pistache de Bronte, une variété récoltée au nord de l’Etna, pour un moment de pur bonheur. Discesa dei Giudici, 42, idealcaffe.it.
Goûter à la Pasticceria Cappello
Dans cette pâtisserie vintage des années 1940, les vitrines en mettent plein la
vue. Difficile de se décider entre le torta sette veli, le gâteau typique de la ville confectionné à base de sept chocolats, ou un simple cannolo, une pâtisserie roulée sicilienne à base de ricotta et de crème pâtissière. Allez, on prend les deux ! Via Colonna Rotta, 68, pasticceriacappello.it.
Admirer de l’art contemporain au Museo Riso
Ce palais néo-classique expose tout ce que la Sicile compte d’artistes prometteurs, comme l’installation extravagante de Jannis Kounellis, une succession d’armoires suspendues au plafond à donner le tournis. Le week-end, le bar du musée s’anime avec des concerts
précédés d’un aperitivo. Via Vittorio Emanuele, 365, poloartecontemporanea.it.
Piquer une tête à Tonnara di Scopello
À une heure de route de Palerme, le village de Scopello cache un vrai trésor. Au pied de l’ancienne pêcherie transformée en
hôtel chic, on grimpe sur les faraglioni, d’imposants rochers pointés vers le ciel, et on plonge dans les eaux cristallines. Magique !
Déguster le meilleur de la Sicile à PerciaSacchi Caché dans une ruelle balayée par le vent, cet
ancien entrepôt réhabilité est top pour goûter aux spécialités locales comme les maccheroncini con le sarde, des macaronis aux sardines, fenouil, pignons, raisins secs et safran. Envie d’une pizza ? On saute sur la palermitaine (épaisse et avec beaucoup d’oignons), arrosée d’une bière Trimmutura bien fraîche. Piazza del Monte di Pietà, 57, perciasacchi.it.
Enflammer le dancefloor du I Candelai
Pour la fête jusqu’à plus d’heure, c’est Via dei Candelai que tout se passe ! Dans cette ruelle du centre historique, les bars sont côte à côte : idéal pour se chauffer avant de filer au I Candelei, un club qui crée tous les soirs l’évènement avec des DJs électro et des groupes pop ou jazz. Via dei Candelai, 65, candelai.org.
Prendre l’aperitivo à l’Enoteca Butticè
Dès 18 h 30, les tables de ce bar à vin sont prises d’assaut. On y grignote toutes sortes d’antipasti avec des vins sélectionnés par le sommelier Salvatore Fanale, qui écume les vignobles siciliens à la recherche de crus méconnus. Piazza San Francesco di Paola, 12, enotecabuttice.it.
Grignoter de la street food à Ke Palle
À Palerme, la street food est une affaire sérieuse ! Pour déguster les meilleurs arancini de la ville, ces boulettes de riz farcies et frites, rien ne vaut ce stand du San Lorenzo Mercato. Via San Lorenzo 288, kepalle.it.
Y ALLER
Vol ParisOrlyPalerme à partir de 120 € l’A/R, transavia.com.