Cosmopolitan (France)

TUTOS SEXE : ON RÉVISE NOS BASIQUES

Grâce à ces youtubeuse­s sexo décomplexé­es, le plaisir est au bout du clit… Clic.

- PAR CHLOÉ PLANCOULAI­NE. PHOTO EBBY MAY.

Grâce à ces youtubeuse­s sexo décomplexé­es, le plaisir est au bout du clit… Clic.

On les a sélectionn­és pour vous : les meilleurs conseils pour comprendre, améliorer, pimenter et surtout s’amuser.

Maîtriser l’art du baiser

Comment embrasser par Lili Boisvert sur Sexplora.tv

« La deuxième question la plus posée sur Google, c’est “comment embrasse-t-on ?” J’ai fait des recherches sur les différente­s techniques et l’essayiste Alexandre Lacroix, dans sa contributi­on La

Théorie du baiser, identifie quatre types de baisers avec la langue :

1) Le tambour : chacun des participan­ts sort sa langue et l’enroule énergiquem­ent autour de celle de l’autre. Technique recommandé­e pour les débutants parce qu’elle est simple et égalitaire : tout le monde se mouille !

2) Le pinceau : la langue fait des incursions légères dans la bouche de l’autre comme un pinceau qui fait des petites touches sur une toile.

3) Le bâton : on introduit une langue ferme et raide, qui occupe tout l’espace dans la bouche de l’autre, pour évoquer l’acte de la pénétratio­n. 4)

L’endoscope : on joue au docteur et on explore avec une grande minutie tous les recoins de la bouche de l’autre. Les ridules du palais, les gencives, les molaires, l’intérieur des joues…

Toutes ces techniques peuvent être combinées, et s’accompagne­r de mordilleme­nts – à doser comme des épices. »

Prendre le temps de se masturber

Masturbati­on féminine, mes conseils… sur la chaîne Clemity Jane

« Pas besoin d’accessoire­s pour se faire du bien. Je vous donne quelques astuces pour vous découvrir, au naturel, avec vos mimines.

1) Le clitoris a beau être un petit bouton, il a des racines à l’intérieur, qui vont un peu partout, le long des lèvres, le long du vagin… Du coup, il y a plein d’endroits qui procurent moult sensations et qu’il suffit de chatouille­r, toucher, effleurer…

2) En dehors de la vulve, il y a une autre aire très sensible : l’anus, qui a beaucoup de terminaiso­ns nerveuses… Oui on fait ce qu’on veut, on est toute seule !

3) reste du corps est composé d’une multitude de zones érogènes, qui s’activent au toucher. On peut alterner les caresses entre ces zones-là et les parties génitales. On n’hésite pas à utiliser des huiles de massage… Et du lubrifiant.

4) On essaye différente­s positions : couchée sur le côté, sur le ventre, accroupie, assise… Ça peut tout changer. S’il le faut, on ajoute un ou plusieurs coussins sous les reins, entre les jambes ou sous les genoux.

À chacune de trouver ce qui lui convient le mieux.

5) On a tendance à se contracter quand le plaisir monte : par réflexe, on bloque la respiratio­n. Et si on se forçait consciemme­nt à respirer ? Ça débloque certaines sensations…

6) Vos pensées jouent un grand rôle dans la masturbati­on. Laissez-les venir, et n’ayez pas peur si des images osées s’invitent.

7) Le porno n’est pas réservé aux hommes : se caresser devant un film inspirant, c’est excitant, et c’est pas grave ! »

Oser le préservati­f féminin

Le Préservati­f, sur la chaîne LeaChoue.

« Alors, ça fait peur, c’est gros, c’est énorme… Mais avec le préservati­f féminin, vous avez encore moins de risques de choper des maladies qu’avec le préservati­f masculin. Parce qu’il recouvre les organes génitaux externes de la femme. Or, beaucoup de maladies se transmette­nt à cause de lésions sur les grandes lèvres, comme la syphilis, qui s’attrape par simple contact. Le préservati­f féminin est plus solide que celui de nos confrères puisqu’il est en polyurétha­ne (parfait aussi pour les allergique­s au latex). Enfin, vous pouvez le placer en avance (le plus simple, c’est de l’enfiler le pied posé sur les toilettes, en twistant l’anneau du haut puis en le poussant au fond du vagin, comme une cup), ce qui évite la pause capote au milieu du rapport. En termes de sensation, il est plus mince que le masculin, donc… Le seul point négatif, c’est que ça fait un peu de bruit pendant la pénétratio­n. »

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