MAKE-UP BLING : JE VEUX QUE ÇA SE VOIE
Après des mois de nude, de rosé et de chic invisible, on a décidé de tout oser, d’essayer, de créer. On s’inspire des délires des défilés automne/hiver et des nouvelles égéries du dancefloor.
Après des mois de nude, de rosé et de chic invisible, on a décidé de tout oser, d’essayer, de créer. On s’inspire des délires des défilés automne/hiver et des nouvelles égéries du dancefloor.
LE REGARD SURRÉALISTE
On ose : les faux cils multirangs, posés en décalé, entre maquillage et accessoire, qui habillent le regard. On compense en gardant le reste du maquillage frais et neutre. Tuto : On prépare la paupière en la sculptant légèrement avec deux tons de fards poudres neutres, un beige qui éclaire, posé jusque sur l’arcade, puis un brun pour sculpter. Et on se lance : une frange de faux cils, pas trop longs, collée dans le creux de la paupière mobile, une deuxième strassée ou pailletée placée au ras des cils inférieurs. La troisième s’applique normalement sur les cils. À noter : on évite de fermer les yeux et on enlève tout avant de s’endormir.
Le teint. On insiste sur une peau super saine, bien hydratée avec un sérum ou un primer à peine nacré. Pour un supplément de brillance, on pense à la touche de gelée dorée, étirée sur les pommettes.
La bouche. Pas de folie : un beau beige chair, tapoté au doigt, fera parfaitement l’affaire.
LA BOUCHE DARK
On ose : le gloss noir intense sur les lèvres. Black is the new red ! Glam, provoc, rock mais jamais gothique : on dédramatise cette couleur en réchauffant le teint et en ouvrant grand le regard. Tuto : On prépare les lèvres avec un lip primer repulpant qui fixe également la couleur. Puis on redessine le contour au crayon rouge foncé ou carrément avec un khôl noir pas trop gras. On laque la bouche, directement à l’applicateur en restant bien à l’intérieur du tracé. À noter : on boit à la paille et on n’embrasse personne !
Le teint. On se concentre sur l’effet bonne mine, peau fraîche et pulpeuse. L’idéal ? Jouer sur les effets de lumière avec une base de teint un peu dorée, puis rehausser les joues avec une touche de highlighter rose, fondue au doigt.
Les yeux. On mise sur l’éclat. La paupière reste nue mais reposée et éclatante, à peine voilée de nacres transparentes. Le sourcil, naturel, est simplement brossé vers le haut et éclairé d’un point lumineux sous l’arcade. On termine avec deux couches de mascara volumateur… noir, bien sûr.
L’OEIL BIJOU
On ose : l’overdose de strass posés comme un loup autour des yeux. Là encore, on évite de ressembler à la boule à facettes de la salle des fêtes en se gardant de toute surenchère sur le reste du visage.
Tuto : On matifie les paupières et les tempes avec un voile de poudre translucide, pour enlever toute trace de gras qui empêcherait la bonne tenue de la colle. On se lance : on dépose les strass, un par un, en suivant son instinct et surtout sans chercher la régularité et la symétrie. On fait simple avec des adhésifs prêtsà-poser achetés dans les magasins d’art graphique, ou on s’imagine make-up artist et on tente l’application précise à la pince et à la colle à faux cils. On soigne les détails pour donner encore plus de définition au regard : nappage des cils au mascara, sourcils nets et fixés vers le haut. À noter : on ne se frotte pas les yeux et on prévoit une petite retouche strass au cas où.
Le teint. On laisse la peau naturelle, enfin, avec une base magique totalement transparente qui, ni vu ni connu, matifie et comble les pores.
La bouche. On perfectionne l’effet bouche nue mais soignée : gommée pour qu’elle soit douce, puis surhydratée au baume à lèvres.