Les droits des femmes c’est toute l’année
ADMIRER
De passage à Paris ? On fait un tour place du PalaisRoyal, où l’artiste franco-mexicaine Carmen Mariscal expose son oeuvre, Chez Nous, jusqu’à fin avril. Une maison de trois mètres de haut, réalisée à partir des grilles et des cadenas des célèbres ponts des Arts et de l’Archevêché sur lesquels les amoureux se déclaraient leur flamme. La sculpture, conçue comme une « maison-prison », dénonce les violences conjugales. Ça change de la tour Eiffel.
FÉLICITER
« L’informatique ? C’est un truc de mec… » Pile le genre de cliché que Chloé Hermary compte bien démolir. Depuis octobre dernier, elle est la fondatrice et directrice d’Ada Tech School, une école informatique « féministe » ouverte à tous et à toutes, basée à Paris. Son objectif ? Féminiser un milieu monopolisé par les hommes et inciter les femmes à se lancer dans une carrière de développeuse en se formant au code. Elle promet un apprentissage dans un environnement sans sexisme, sans harcèlement ni compétition… Histoire que les étudiantes soient à l’aise et en confiance pour exprimer leur talent !
PORTER
Lancée par un collectif de créateurs, Libra est une marque de vêtements engagée. Les sweats, imaginés en collaboration avec l’artiste Akacha, portent tous le nom d’une femme qui a marqué l’histoire. De l’originalité et de la qualité (100 % coton) pour une bonne action : Libra reverse une partie des bénéfices à l’association tunisienne Beity, qui vient en aide aux femmes victimes de violence. Et clic, c’est dans le panier ! libra-paris.com
LIRE
Caroline Criado-Perez, journaliste espagnole, pose quelques questions : « Vous est-il déjà arrivé de faire la queue (looongtemps) pour aller aux toilettes ? » Oui ! « Les smartphones XXL vous glissent-ils des mains ? » Oui ! Mais pourquoi ? Dans Femmes invisibles,l ’auteure nous explique que le monde a été imaginé par les hommes, pour les hommes, selon leurs proportions, leurs besoins, leur métabolisme. Et nous, pendant ce temps, on essaie de se faire une place sur la pointe des pieds… Femmes invisibles, First Éditions, 20 €.