SHAY Mitchell
La force des slogans ! Après le parfum Yes I am, Cacharel lance son nouvel opus, baptisé Yes I am Fabulous. Le message ? Infuser confiance et espoir pour que toutes les filles puissent croire en elles. La preuve : leur nouvelle égérie, Shay Mitchell, 32 ans. La rencontrer suffit à nous donner des ailes.
Jour de grève à Paris, on a rendezvous au très chic hôtel Le Bristol, la rue du Faubourg-Saint-Honoré est cernée par les CRS… On franchit le passage, on monte huit étages. Là, changement d’ambiance : au milieu des plateaux de petits fours, les arômes du dernier sillage de la collection Yes I am flottent dans l’air. Mûre et chaï latte bien épicé… on en mangerait ! On entre sur la pointe des pieds dans une suite beige crème et ouatée. On croise Matte Babel, le boy-friend de Shay, et aussi père de sa fille : canadien comme elle, aussi sexy que le rappeur Drake (son pote), jean et Timberland aux pieds. On s’attend à découvrir Shay en liberty crépon avec des couleurs plein les yeux, elle nous accueille dans un smoking taillé au centimètre près, porté sur peau nue. Tout sourire et fabulous girl.
INFLUENCEUSE
En France, Shay Mitchell est une star du digital, connue des ultra-connectées, des initiées des réseaux sociaux ou des séries girlies, de Pretty Little Liars à You. Aux États-Unis, elle casse la baraque : plus de 26,4 millions de followers sur Instagram, 4 millions sur sa chaîne YouTube où elle met en scène ses voyages, ses peines et ses joies – des chiffres qui la placent parmi les cent plus grandes influenceuses du monde. Cette année, elle devient l’égérie de la maison Cacharel, leur carte maîtresse pour implanter outreAtlantique leur collection Yes I am, née en 2018, lui donner un visage et surtout une aura de confiance en soi. Shay, 1,71 m + 12 cm de talons, est à la fois une super mum et une femme d’affaires redoutable, limite control freak, que rien n’arrête.
DÉCIDEUSE
En la questionnant, on ne sait où regarder : ses yeux surlignés de cils longs et retroussés, sa peau métissée, fruit d’un père canadien et d’une mère philippine très stricte sur les bonnes manières et le savoir-vivre, ou bien son décolleté, mis à nu par un smoking cintré, à plonger. À damner un saint, un homme, une femme ou un bébé… le sien, Atlas Noa Babel, une petite fille d’à peine 5 mois et déjà star des réseaux. Le charme de Shay réside dans ce grand écart entre fille show off et ultrasecrète, à l’esprit à la fois vif, ludique, distancié et concentré : « J’ai décidé une fois pour toutes que le sommeil n’aurait aucune incidence sur moi : quelques heures me suffisent. Je me réveille quand ma fille me réclame, puis je file travailler sur ma ligne de bagages Béis, sur le contenu de mes posts ou de ma chaîne YouTube. Tout contrôler, faire attention à mon image et à celle des miens, cela me permet de couper court aux paparazzis : c’est moi qui dirige, pas les autres ! Et puis communiquer avec mes fans ou parler avec le monde entier, c’est grisant. » Évidemment, Shay aime voyager et découvrir d’autres pays : « Même fatiguée, je n’y résiste pas. Le jet lag ? C’est juste un jeu mental… »
FUSIONNELLE
La star parvient à mêler parfaitement sa vie privée et son rythme professionnel. Son coup de foudre avec son lover s’est déroulé quasi en direct pendant une interview, sous les yeux des téléspectateurs. Deux ans plus tard, elle embarque homme et bébé là où le vent et les contrats l’emportent, tout en gardant l’enthousiasme des premières fois. C’est ainsi qu’avec Cacharel, elle commence l’aventure I am Fabulous.
FONCEUSE
La chance lui sourit, non par le fait du hasard mais parce qu’elle l’a provoquée puis saisie au col. Elle dit oui à tout, avec enthousiasme et énergie, parce qu’elle aime et embrasse sans compter les pays, les sports, les paysages ou les projets. Elle a cette qualité de ne jamais se prendre la tête outre mesure, ni pour les interviews répétitives, ni pour le boulot, ni pour la remise en forme après sa grossesse. Régime light ou croissants en séance photo, makeup nude ou sophistiqué… « Je vis ma vie, je m’amuse, on fera les comptes plus tard ! » À la fin de la rencontre, on se dit que c’est une fille canon, mais aussi une fille qu’on aimerait avoir comme amie, solaire comme le quartier où elle vit en famille, dans North Hollywood, à Los Angeles. Inspirante, requinquante, réjouissante.