Les commandements à la plage
Idée reçue : Les filtres solaires, c’est bon pour la peau, basta. Inutile de protéger ses cheveux, surtout lorsqu’on rêve d’une décolo naturelle façon surfeuse de Malibu.
Eh non ! Dans un salon, le coloriste peut contrôler le temps d’éclaircissement, mais en plein soleil, c’est comme si on était entre les mains d’un fou furieux : les rayons grignotent les pigments, ravagent les écailles, brûlent les pointes comme un sèche-cheveux poussé à fond… Les pros parlent « d’oxydation non contrôlée de la mélanine », sans aucune compensation par des actifs soins qui viendraient au secours de la fibre.
Easy : Vaporiser des pieds à la tête un nuage d’huile solaire SPF 30, formulée à la fois pour le corps et les cheveux. Pense (pas) bête : Celles qui n’ont jamais testé le moindre balayage peuvent tenter le blond holiday, celui des enfants, obtenu juste en s’amusant au soleil. À condition de rectifier tous les soirs avec un bain d’huiles végétales.
Les huiles parasol : Tamanu et monoï, parfum vahiné en prime, Huile Sèche Solaire, SPF30, Polysianes, Klorane ; Huile de Rêve, Payot.
Idée reçue : Ah, la fille qui sort de l’eau, les cheveux en arrière comme gominés au sel… Une sirène, quoi ! Eh non ! Autant prévenir, longueurs et pointes détestent le choc thermique eau-soleil, soleil-eau, tandis que le cuir chevelu va très vite crier à l’aide. Petit rappel : le cheveu est une vraie éponge, sous l’eau il absorbe le sel, le chlore ou le calcaire, et laisse la voie libre aux UV, qui oxydent tout sur leur passage. Easy : Le rinçage à l’eau douce. Et si on fait une balade en zodiac, on emporte une gourde pour se rincer, puis on pré-séche ses cheveux sous une serviette-turban qui agit comme un accélérateur de séchage (Sephora, Les Tendances d’Emma).
Pense (pas) bête : On mise sur la bouteille de Perrier pour son effet Karcher anti-sel immédiat, ou l’aspirine effervescente dans un litre d’eau pour neutraliser le chlore et ses reflets verts ou