Cosmopolitan (France)

LA COLO SI JE VEUX, COMME JE VEUX

Moins d’agressions, plus de fun, la coloration devient le sésame des filles qui s’affirment. 3 tendances à suivre.

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Moins d’agression, plus de fun, la coloration devient le sésame des filles qui s’affirment. 3 tendances à suivre.

Le confinemen­t a changé notre relation à la couleur, à son entretien : à force d’Instas, de vidéos et de questions-réponses en direct, on s’est prises en main. Libérées, délivrées ? Cette mini révolution capillaire annonce en tout cas un nouveau rapport à l’image de soi. On ne se colore plus pour celui ou celle qui partage notre vie, pour notre boss, notre mère, bref pour les autres, mais pour être raccord avec ce qu’on a en tête. Maintenant, on se pose les vraies questions : est-ce que j’ai envie de changer en douceur ? De m’accepter au naturel ? De sortir de l’engrenage couleur ? Ou juste de m’amuser ? Options et solutions.

1 Bye le blond polaire, vive le miel !

La bonne question : « Tiens, mes cheveux ont foncé, et si je l’acceptais ? »

Avant : Un blond beige, limite « polaire », qui s’obtient par une succession d’éclairciss­ements, et demande par la suite un entretien compliqué. Même si Kim Kardashian, Emily Ratajkowsk­i et les autres influenceu­ses du globe apparaisse­nt régulièrem­ent en blond très clair ou platine, ne soyons pas dupes : les perruques sont souvent les meilleures amies des stars, surtout quand elles sont brunes à la base.

Aujourd’hui : Nos racines sombres ont poussé, et on mesure combien on a fait souffrir nos longueurs pour obtenir notre blond incendiair­e. Bonne nouvelle : personne n’osait trop nous le dire, mais les nuances froides s’accordent mieux aux teints clairs.

Le trend à suivre : le blond gourmand. Il est entre miel et épis de blé, légèrement vanillé, très inspiré des seventies. Avantages ? Il s’obtient en « patinant » la base en douceur, en décolorant moins fort et moins longtemps, et sans bombarder ensuite les longueurs de shampooing aux pigments violets. Non seulement les longueurs en ronronnent de plaisir, mais on observe cette couleur évoluer avec charme : elle roussit sous le soleil de la ville, façon été indien, et colle impec à nos joues encore ambrées. Et rien n’interdit de s’offrir une coulée de pigments dorés éphémères pour préserver cet ensoleille­ment. Elle est pas belle, la vie ?

Conseil ? À entretenir avec un masque nourrissan­t, Nutrition et Réparation, Klorane, ou un masque Pigmentant, Chroma ID, Schwarzkop­f + un shampooing aux pigments dorés, La Soif de L’Or, Myriam K ; ou Shampooing micellaire éclat doré, Schwarzkop­f + 1 micro-goutte d’huile végétale sur les pointes après brushing, couleur maïs, chez Ladrôme et Melvita.

2 Bye le casque brun, vive les bains de pigments !

La bonne question : « Comment faire plus naturelle ? »

Avant : Des colos qui s’empilent comme les Lego pour masquer les racines, ou la couleur qui vire queue de renard… Au fur et à mesure, ce millefeuil­le de marron provoque un effet casque. En effet, on s’imagine toujours plus foncée qu’on est, et on opacifie sa couleur à chaque rattrapage.

Aujourd’hui : Il est temps de se rendre chez un pro, le seul capable de s’adapter à la manière dont notre colo dégorge, pour obtenir une nuance multidimen­sionnelle avec des reflets dans les longueurs. Ou alors on s’en tient strictemen­t à cette règle : ne jamais allonger sa colo sur les longueurs et les pointes.

Le trend à suivre : un bain de brun.

Après la mer, le vent, le sable et le soleil, on se facilite la vie avec des bains de couleur, qui apportent à la chevelure un glossy dément. L’idéal ? S’offrir un splash sur mesure, chez le coiffeur, qui fera un mélange subtil de pigments, pour déposer un film de lumière, sans effet racines.

Conseil ? On choisit son shampooing blindé en pigments avec son coloriste. Brilliant Brunette, John Frieda ; Repigmenta­nt Ombre, Mulato.

3 Bye le sad, vive le rainbow !

La bonne question : « Comment je peux m’amuser ? »

Avant : Le bleu ciel, le rose dragée ou le jaune vif, appliqué façon Petit Poney, se révélait drôle mais sans grande subtilité.

Aujourd’hui : Les couleurs arc-en-ciel s’inspirent des cristaux magiques, du rose quartz au jaune citrine.

Le trend à suivre : l’opal hair. Après avoir écouté nos envies, puis évalué l’état de notre couleur, et observé notre teint, nos yeux, le coloriste se lance. Étape obligatoir­e pour que ces teintes s’expriment ? La décolorati­on. Pour que ce passage au bac ne se transforme pas en séance trauma, on s’assure que le pro ne travaille qu’avec des produits très doux, faiblement dosés en peroxyde d’hydrogène, et qu’il prend son temps. Cela peut durer plus de huit heures… c’est la politique « zéro casse » ! Si on nous assure qu’en deux heures, c’est plié, on fuit !

Conseil ? On débarque chez son coloriste les cheveux sales. Le sébum est le plus vegan des protecteur­s sur le cuir chevelu, et favorise la prise de couleur sur les longueurs. Côté entretien, shampooing sans sulfate, pas plus d’une fois par semaine, et émulsionné à l’eau tiède, Shampooing Éclat grenade et karité, Timotei Bio + Masque Réparateur Intense Botanical Repair, Aveda ; ou Masque Revitalisa­nt Intense, Ultra Doux, Garnier. En cas d’affadissem­ent : Masque Couleur Pigmentant, Moroccanoi­l ; Color Refresh, Maria Nila ; Infuse My Color, chez Sephora.

Merci à l'Atelier Blanc et à Thomas Girard, Alexandre de Paris.

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ALEXANDER McQUEEN
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