Courrier Cadres

“ON ATTEND DES SALARIÉS QU’ILS FASSENT DU PRÉSENTIEL”

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Après avoir travaillé pendant 15 ans en tant que salariée, Émilie Carmagnac cofonde en début d’année 2017 son entreprise de conseil en marketing B2B, Anati. Pour cette mère de deux enfants de 2 ans et 5 ans, le passage à l’entreprena­riat est motivé en partie par le désir de trouver un meilleur équilibre entre vie personnell­e et vie profession­nelle .“Cadre au forfait au sein de P ME, je n’ étais en principe pas assujettie à des horaires, mais en réalité, dans la dernière entreprise où j’ ai travaillé je n’ étais pas bien vu si je partais plus tôt et

ma demande de télé travail hebdomadai­re m’ avait été refusée” témoigne-t-elle. En cause selon Emilie, qui dit avoir bénéficié de plus de flexibilit­é lorsqu’elle était employée au sein d’une structure anglo-saxonne : le manque de confiance accordée aux personnes pour gérer elles-mêmes leur temps .“On attend des salariés qu’ ils fassent du pré sentie let restent au bureau jusqu’ à une certaine heure, sans prendre en compte les en jeux liés à la parent alité. Heureuseme­nt, aujourd’ hui, la situation change dans les star t-ups ”, nuance Emilie. Depuis qu’elle est chef d’entreprise, cette dernière dit travailler autant voire plus qu’avant, mais ne regrette pas son choix .“Je dispose de plus de flexibilit­é pour m’ occuper de mes enfants et de moi-même, ce qui allège beaucoup la charge mentale et m’ a fait gagner en énergie et en bien-être. Je préfère finir un dossier le soir de 22 heures à minuit que d’ être soumise à des horaires rigides ”, conclut la jeune femme.

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