L’ESSENCE EN QUESTION
La montée en puissance des SUV est fortement liée à l’omniprésence du diesel dans les ventes flottes. Ces motorisations, encore fortement favorisées sur le plan fiscal, s’accommodent du surpoids des SUV sans grosses répercussions en matière de consommation et d’agrément de conduite. Néanmoins, les récents scandales ont poussé le législateur à supprimer peu à peu l’avantage sur le diesel tandis que des perspectives d’interdiction de ce carburant dans certaines villes comme Paris incitent les entreprises à rééquilibrer leurs achats en faveur de l’essence. Ce mouvement est concomitant avec le changement des normes de mesures des consommations : le nouveau cycle WLTP, plus sévère que le cycle actuel sera généralisé à partir de 2018. Les SUV à essence seront les premiers impactés par ce changement : leurs émissions de CO , de plus en plus taxées, vont remonter en flèche. Autant dire que ces évolutions pourraient transformer une tendance de fond en
mode éphémère !