6 conseils de David Abiker pour passer pour un porc au bureau
Quelques lieux emblématiques : la Chocolaterie chez EDF ou la Villa Bonne Nouvelle pour Orange. Autant d’espaces que l’on peut qualifier de corpoworking. “Des lieux qui peuvent accueillir des acteurs externes à l’entreprise (start-up, free-lances, chercheurs, artistes, etc.)”, comme l’explique Blandine Bréchignac, consultante spécialiste des transformations du travail. Avant de poursuivre : “Une notion aujourd’hui assez généraliste pour désigner la possibilité que laissent certaines entreprises à leurs salariés d’aller travailler dans des tiers lieux, internes ou externes, hors des locaux habituels de l’entreprise.” C’est le cas à Rennes de la start-up Digitaleo via son siège baptisé La Fabrique. “Les coworkers que nous accueillons sont considérés comme des membres, à part entière de l’équipe, ils accèdent aux mêmes services que les salariés de Digitaleo (activités sportives, moments de convivialité, etc.)”, précise Anne Brignon, responsable du coworking pour Digitaleo. La Fabrique accueille donc en ses murs des salariés détachés, par exemple, de chez Revo France ou Doctolib, qui cherchent à rompre l’isolement du travail à domicile. Pour conclure, si le coworking se définit avant tout comme un espace de travail partagé dont l’activité principale est l’accueil de sociétés ou de travailleurs (Regus, WeWork, Nextdoor, etc.), le corpoworking, lui, voit l’entreprise ayant déjà sa propre activité ouvrir ses portes à des personnes externes. Par Nicolas Monier.