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a y’est les terrasses ont rouvert, les commerces aussi, la vie reprend son cours presque normal. Mais n’oublions pas cette crise qui a ébranlé notre pays. On nous demande à présent de re-consommer pour relancer la machine. Oui il le faut. Mais on ne va pas repartir comme en 40 ce serait absurde, non ? Nous devons apprendre de nos erreurs. Si notre société de consommation ne va pas s’effondrer, elle va, et doit se transformer. Le confinement a eu deux vertus. D’abord, notre planète a pu prendre un peu de souffle. En France, on salue les 34 % d’émissions de CO2 en moins, grâce au seul ralentissement de la consommation.
UN CHALLENGE MANAGÉRIAL
Ensuite, nous avons appris à ralentir le temps, en adoptant un mode de vie plus calme, ce que l’on appelle le “slow living”. Nous avons donc pris conscience et expérimenté (de force) le contrepied du modèle de consommation de masse, de l’ultra standardisé, et du tout jetable pour une consommation plus raisonnée. Aux entreprises de prendre vraiment la mesure de ce changement en ajustant leur offre pour des produits et services durables et engagés pour notre planète et cela en toute transparence.