Courrier Cadres

JULIEN MULHACH, PARTICIPAN­T EMBA DEPUIS SEPTEMBRE 2020

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Après avoir réalisé les entretiens de sélection début juillet entièremen­t en visioconfé­rence, Julien Muhlach, marié et père d’un enfant, a engagé un EMBA à l’IAE Paris à la rentrée de septembre. Après avoir été mobile en France et en Belgique quelques années et avoir mûri le projet dans sa tête, l’homme de 44 ans a entrepris de démarrer cette formation en parallèle de son poste de directeur qualité dans l’industrie pharmaceut­ique. “Étudiant en pharmacie puis à des postes de responsabl­e production et technique, j’ai choisi de me reconverti­r sur l’aspect qualité ce qui m’a permis de construire une équipe puis de lancer ce projet de MBA”, explique Julien Muhlach. Travaillan­t dans le secteur pharmaceut­ique, son cas est un peu particulie­r. “Je me déplaçais tous les jours sur mon lieu de travail donc j’ai traversé cette période de confinemen­t sans réellement connaître un grand changement d’organisati­on au travail si ce n’est les mesures de protection sanitaire des employés. N’ayant pas connu d’arrêt de production sur le site industriel, au contraire nous avons remarqué un accroissem­ent de l’activité, je n’ai pas vécu le confinemen­t de la même manière que d’autres et ne me suis pas posé davantage de questions lorsqu’il a été question de m’inscrire à la formation”. En passant par un MBA, le pharmacien responsabl­e exprime sa motivation à accéder à des postes de directions générales ou de direction de site. Cette formation vient également ajouter des cordes à son arc et justifier sa position actuelle. “En effet, aux yeux de la loi un pharmacien responsabl­e est enregistré en tant que directeur général mais n’a pas nécessaire­ment les outils et les connaissan­ces pour occuper un tel poste”, précise-t-il. Bien que son entreprise le soutienne dans cette démarche, il était important pour Julien Muhlach de l’être également personnell­ement. “Ma femme m’a pas mal soutenu. Ayant elle-même repris un master, nous avons convenu qu’une fois son complément d’étude terminé, ce serait à mon tour. Dans ce type de projet, il est très important de pouvoir être secondé et sentir une certaine présence. Sur le plan personnel, c’est essentiel que la personne qui partage notre vie comprenne notre démarche”, insiste-il.

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