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Jean-André Charial à l’Oustaude Baumanière, aux Baux-de-Provence
Au coeur des Alpilles, dans le beau hameau des Baux-de-Provence, cet enfant du pays reçoit avec chaleur dans sa maison au luxe discret. On vient du monde entier pour sa table doublement étoilée…
Ma philosophie ? La cuisine classique avec les meilleurs produits, et sans chichis !
Lorsqu’on découvre l’Oustau, en pleine nature, cette belle maison ancienne, les jardins, la piscine, les terrasses ombragées, le silence, on a déjà un sentiment d’exception. Une impression qui ne se dément pas quand Jean-André Charial, maître des lieux, vous accueille un peu comme si vous étiez de vieux amis, et que vous vous installez pour un repas à sa table. En 1945, son grand-père, Raymond Thuilier, découvre le hameau abandonné des Baux-de-Provence. Visionnaire, il a l’idée d’y installer une auberge, loin des axes routiers et touristiques. En 1947, il ouvre l’Oustau et, moins de 10 ans après, 3 étoiles viennent consacrer son génie… elles brilleront 30 ans au ciel des Baux. Sa réputation circule dans le monde entier, et des têtes couronnées, stars, politiques, écrivains, etc., viendront goûter le charme de l’endroit, le livre d’or est d’ailleurs incroyable ! Raymond vieillit… Jean-André, son petit-fils, à peine sorti d’HEC à 24 ans, file presque à son corps défendant faire ses armes chez les plus grands de l’époque pour venir prêter main-forte à son grand-père. Il lui laissera définitivement les fourneaux en 1993. La maison connaît de grandes transformations, Jean-André embellit, modernise, ouvre d’autres restaurants, collectionne les étoiles, et cuisine. En 2005, il confie les fourneaux à Sylvestre Wahid, lui-même venu d’illustres maisons. Ensemble, ils conservent les étoiles, deux l’été à l’Oustau et deux l’hiver au Strato à Courchevel. Jean-André Charial continue pourtant à veiller à tout, à s’occuper de son autre passion, son vignoble, et à faire perdurer l’esprit de cette maison rare.