LE CÉLERI-RAVE un rustique raffiné
On le cantonne souvent à la rémoulade, ce qui explique peut-être que seuls 20 % des ménages en achètent au moins une fois par an. Pourtant, la France est le quatrième producteur européen, avec des cultures localisées en Bretagne, Champagne-Ardenne et Pays de la Loire. Originaire du bassin méditerranéen, il provient d’une plante potagère, l’ache des marais, tout comme l’autre variété de céleri, le branche. Le rave est considéré à tort comme un légume racine. En fait, la pomme comestible, consommée depuis le XVIIIe siècle, provient de la base de la plante qui, en grossissant, forme un tubercule. Cuite, sa chair blanche croquante se fond dans les soupes ou les purées, ou se coupe en dés pour être poêlée. Il n’est jamais aussi bon qu’associé à d’autres légumes pour distiller son goût légèrement piquant qui évoque le radis.
BIEN LE CHOISIR
Le poids prime sur la taille… Privilégiez un tubercule ferme et lourd ; plus volumineux, il risquerait d’être creux. Le légume doit être uniforme, blanc à la coupure et sans taches. Un aspect spongieux indique sa vieillesse et, donc, une saveur plus corsée. Avant d’être pelé, il se conserve parfaitement au frais une semaine. Une fois entamé, pas plus de trois jours. À partir de 1,40 € pièce.
CÔTÉ NUTRITION
Son faible apport calorique (42 kcal/100 g) n’est pas un frein à sa richesse nutritionnelle, phosphore, manganèse, vitamines B9 et K en tête. C’est surtout sa teneur en fibres qui est intéressante. Des fibres parfois peu digestes consommées crues, mais qui seront parfaitement tolérées après cuisson.