Valoriser le circuit de l’eau
Comme disent les Américains, il faut être waterwise, c’est-à-dire « sage avec l’eau ». De toute façon, les saisons, de plus en plus capricieuses, nous y incitent !
Avec un sol toujours couvert d’une bonne couche de paillis, les arrosages sont bien sûr moins nombreux. Mais vous ne pourrez pas vous en passer totalement, sauf en cas d’été très sec, et encore !
Ne vous laissez pas surprendre, et anticipez le manque d’eau par tous les moyens. Récupérer l’eau de pluie est évidemment primordial. Employer les plantes demandant peu d’arrosage fait aussi partie de la stratégie. Enfin, il faut valoriser chaque épisode pluvieux en canalisant cette eau vers les plantations. La permaculture cherche d’ailleurs, en premier lieu, à valoriser au maximum le circuit de l’eau dans le jardin, notamment en installant les plus soiffards là où l’eau s’accumule. Façonnez un fossé, profond de 50 à 80 cm et large d’autant, là où vous comptez planter plus tard des arbres de terre fraîche. Ce creux se gorgera d’eau à la moindre pluie, s’il est bien placé.
Gare aux inondations
Bien gérer l’eau, c’est aussi, parfois, limiter les risques d’inondation ou l’engorgement de la terre. Les canaux de drainage, profonds de quelques centimètres, aident l’excédent à s’écouler vers le point bas du terrain. Là, il sera sage de planter un jardin de pluie, avec des plantes supportant la submersion temporaire comme les joncs et les carex…
Une mare pour stocker l’eau
Un trou dans le sol, une bâche à bassin et voici une réserve d’eau d’une capacité de plusieurs centaines de litre, si ce n’est des mètres cubes. Vous pouvez y installer des plantes aquatiques. Mais attention, il ne faudra pas que la réserve s’assèche sous peine de tout perdre…