Le glossaire
Annuelle : plante qui fait son cycle dans l’année. Elle se sème au printemps, grandit assez vite et fleurit à partir de mai-juin. Les graines se forment en été. Elles tombent à terre où elles attendent le printemps suivant pour germer (comme les coquelicots par exemple, ci-dessus). Arbre : le dictionnaire Larousse appelle arbre « un végétal vivace, ligneux, rameux, atteignant au moins 7 m de hauteur et ne portant de branches durables qu’à une certaine distance du sol ». Dans le langage courant, il existe aussi de « petits arbres », de moins de 5-6 m de haut. Arbuste : plante ligneuse (qui forme du bois). Le même dictionnaire Larousse en donne la définition suivante : « Plante ligneuse vivace ne dépassant pas 10 m de hauteur et dont le tronc n’est pas ramifié dès la base. » (Un arbuste jeune a le port d’un arbrisseau, puis il acquiert celui d’un arbre par perte des branches les plus basses.) Dans le langage courant, les jardiniers appellent souvent « arbuste », une plante ligneuse de moins de 4-5 m de haut, sans tronc différencié, mais avec plusieurs branches partant de la base. Bisannuelle : plante qui fait son cycle sur deux années. Elle se sème après l’été, passe l’hiver sous forme de rosette, puis grandit au printemps suivant, et fleurit dans la foulée. Les graines retombent à terre et germent : le cycle est bouclé. Bulbe : organe de réserve permettant à la plante de passer l’hiver sous une forme compacte, sous terre. Botaniquement, le bulbe est une tige ramassée sur ellemême, avec des feuilles transformées et épaissies devenues des « écailles ». Couvre-sol : plante herbacée ou ligneuse, se développant en largeur, et poussant de manière suffisamment dense pour que l’on ne voie plus la terre. Les mauvaises herbes ont du mal à traverser un bon couvre-sol. Vivace : plante herbacée qui reste plusieurs années en place. Les parties aériennes peuvent disparaître en hiver (on parle de vivaces caduques, comme les asters, ci-dessous), ou bien rester durant la mauvaise saison (elles sont persistantes). Notez que le caractère vivace d’une plante ne peut s’apprécier que par rapport à l’endroit où elle vit : une vivace à San Francisco, où il ne gèle pas en hiver, ne le sera plus à Strasbourg, car elle ne supportera pas les températures hivernales.